PUBERTÉ PRÉCOCE
Les garçons atteignent la puberté plus tôt qu’autrefois, soutiennent des scientifiques américains qui ont suivi plus de 4 000 jeunes volontaires. Elle surviendrait en moyenne à l’âge de 9,14 ans chez les Afro-Américains, à 10,04 ans chez les jeunes d’origine hispanique et à 10,17 ans chez ceux d’origine européenne. Une étude réalisée en Angleterre des années 1950 à 1970 avait établi un âge moyen de 11,6 ans.
Certains spécialistes y voient un signe encourageant : la qualité nutritive des aliments permettrait une puberté plus précoce. Mais d’autres soupçonnent les polluants de dérégler le système hormonal.
Des embryons humains ont été créés à partir de deux ovules et d’un spermatozoïde. L’équipe américaine à l’origine de cette technique espère prévenir la naissance de bébés touchés par des mitochondriopathies,
une famille de maladies transmises par la mère, qui causent
des défaillances musculaires, la cécité et une insuffisance cardiaque. Les chercheurs ont commencé par retirer le noyau de l’ovule d’une
première donneuse, pour le transférer dans un second ovule, dont on avait aussi retiré le noyau. Cet ovule mixte a été fécondé par un spermatozoïde. « Les mitochondries flottent dans le cytoplasme, à l’extérieur du noyau, un peu comme dans le blanc d’oeuf autour du
jaune, explique le Dr Masahito Tachibana, de l’Oregon Health & Science University. Les embryons que nous avons créés contiennent le bagage génétique de la génitrice no 1, qui pourrait être touchée
par des mitochondriopathies, mais renferment le cytoplasme et donc les mitochondries de la génitrice no 2, exempte de ces
maladies. » Bien que la technique
ait permis de créer des embryons sains en apparence, il n’est pas certain qu’elle mènerait à la naissance d’enfants en
bonne santé.