LE BUSINESS EN FRANÇAIS : PAS TOUJOURS FACILE !
Electronic Box, StoneShare, Stingray Digital Group, iBwave, CloudOps, Haivision Systems… Voilà quelques-unes des entreprises les plus dynamiques et les plus performantes du Québec, selon le palmarès des Leaders de la croissance de L’actualité.
Vous aurez remarqué qu’elles ont toutes opté — comme bien d’autres — pour un nom anglais, afin de conquérir des clients qui viendront en immense majorité de l’extérieur du Québec. Des pans entiers de l’économie du Québec dépendent en effet de l’exportation.
À la Maison Notman, devenue le centre nerveux de l’innovation technologique du Web à Montréal, presque tout se passe en anglais, raconte Marc-André Sabourin dans son reportage sur FounderFuel, un accélérateur d’entreprises. Comment peut-on concevoir, créer, tester et lancer une application Web en anglais si on n’utilise que le français ? D’autant que la majorité des mentors de FounderFuel, venus de partout dans le monde, n’ont comme langue commune que l’anglais... Et que les financiers viennent de Boston, New York ou de la Silicon Valley.
Un de mes amis est à la tête d’une PME en pleine expansion. Il a ouvert des bureaux aux États-Unis, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient. Impossible pour lui et ses cadres de communiquer avec les employés hors de Montréal — et avec l’immense majorité des clients — sans utiliser la langue des affaires et du commerce. En France, un sondage récent indique que les deux tiers des cadres sont amenés à utiliser l’anglais dans l’exercice de leurs fonctions.
Autre enjeu : comment attirer les meilleurs au monde sans leur parler la langue qu’ils maîtrisent le mieux ?
L’anglais, le français et les affaires, voilà des ingrédients pas toujours faciles à mélanger au Québec. Ce n’est pas d’hier que le sujet fait débat.
Le gouvernement a manifesté en décembre 2012 son intention de modifier la loi 101 pour raffermir la position du français dans les entreprises, notamment en étendant son application aux sociétés qui comptent de 26 à 49 employés. Le Parti québécois craint que celles-ci ne deviennent des lieux favorables à l’anglicisation des allophones. Son projet de loi 14, qui leur demande d’instaurer des mesures de francisation et de faire du français la langue du travail, a été depuis mis en veilleuse...
Le français est-il vraiment en recul dans les milieux de travail ? Les données ne sont pas concluantes. Dans le recensement de 2011, 93,9 % de la population a déclaré utiliser le français au travail, contre 94,3 % dans l’enquête de 2006. En revanche, le pourcentage d’allophones qui utilisent l’anglais au boulot a diminué, tandis que leur usage du français a augmenté.
Malgré ces données, la perception, le malaise quant au déclin du français demeure. La mondialisation, l’intégration des marchés, le développement de nouvelles technologies (où l’on observe la longueur d’avance prise par le monde anglophone) ainsi que l’augmentation du nombre d’immigrants concourent à cette impression de déclin.
« Le caractère multilingue de la métropole doit être considéré comme une force », disait le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain lors du dépôt du projet de loi 14. Michel Leblanc craint que les mesures exigées n’imposent aux PME un fardeau administratif et financier supplémentaire.
L’anglais est indispensable pour l’ouverture au monde et le développement économique, mais il faut aussi assurer la prépondérance du français. Un dosage qui mérite doigté et sagesse.
Si votre entreprise est présente sur les marchés internationaux, vos clients étrangers pourraient s’attendre à ce que vous leur offriez diverses garanties. Essentiellement, les garanties assurent à votre contrepartie que vous exécuterez vos contrats comme convenu, faute de quoi vous encourrez une amende.
Les garanties revêtent différentes formes : il peut s’agir de garanties contractuelles, financières ou réglementaires. Dans le présent article, nous nous pencherons sur les garanties contractuelles comme les garanties de restitution d’acompte, de soumission, d’exécution et de fabrication. Elles sont émises par votre banque à vos clients en votre nom, sous forme de lettres de crédit de soutien (LC) ou de lettres de garantie (LG), appelées collectivement « LG ».
La LG est émise pour un pourcentage précis de la valeur contractuelle. Si vous ne respectez pas le contrat, votre client peut « mettre en jeu la garantie » : votre banque se verra alors dans l’obligation de verser à votre client le cautionnement stipulé dans la LG.
Malheureusement, le fait d’offrir des garanties peut grever votre fonds de roulement, car les banques n’émettront généralement pas de LG sans vous demander un nantissement, puisqu’elles devront verser le cautionnement prévu par la LG à la partie qui met en jeu la garantie. Que vous payiez ce nantissement ou que la banque le retranche de votre marge de crédit, votre fonds de roulement s’en trouvera diminué, car votre banque bloquera le montant en question jusqu’à l’expiration de la LG.
« Cela peut devenir vraiment problématique pour une entreprise », affirme Michael Atkinson, président de l’Association canadienne de
Michael Atkinson
la construction. « La demande de nantissement peut miner le fonds de roulement d’une entreprise, à tel point qu’elle ne pourra plus investir dans son développement ni accepter de nouveaux contrats exigeant une garantie. »
Daniel Primeau, vice-président, Appui des programmes et Soutien aux clients d’EDC, est aussi de cet avis. « Vous aurez beaucoup de difficulté à faire des affaires à l’étranger si vous ne pouvez obtenir des garanties. En fait, la capacité d’en fournir une revêt une telle importance qu’elle est souvent exigée avant même qu’on ne puisse se qualifier comme soumissionnaire pour un contrat. » La solution? La Marge pour garanties de cautionnements bancaires (Marge PSG) d’EDC, qui peut donner à votre banque ou à votre institution financière une garantie inconditionnelle couvrant la totalité des LG dont vous avez besoin. Ainsi, vous n’avez pas à fournir de nantissement pour la LG, et votre banque est en mesure d’émettre une garantie sans réduire votre marge de crédit ou puiser dans vos liquidités.
Si vous recourez à vos liquidités ou votre marge de crédit pour obtenir des garanties, devez-vous vous tourner vers les Marges PSG? Ce n’est peut-être pas nécessaire si le nantissement exigé pour les LG ne grève pas votre fonds de roulement. « Cependant, souligne M. Primeau, vous ne devriez jamais attendre que votre capacité de crédit soit atteinte. Parlez à votre banque des Marges PSG d’EDC, de façon à ce que vous disposiez toujours d’un bon coussin financier dès qu’une occasion de croissance se présente. » Pour en savoir plus sur la Marge PSG d’EDC, cliquez sur www.edc.ca/garantie.
« La Marge PSG d’EDC aide nos entreprises à offrir des garanties sans grever leur fonds de roulement ou perturber leurs activités au Canada. » Président Association canadienne de la construction