TRANSPARENCE ASSURÉE ?
Dans « Il faut redonner la liberté de choix » (1er nov. 2014), Philippe Couillard déclare : « C’était nettement insuffisant à la lumière des informations reçues depuis qu’on est au gouvernement » et « On n’avait pas, à ce moment-là, les détails ». J’aurais aimé qu’on lui demande alors : « Que comptez-vous faire en tant que gouvernement majoritaire pour que ce scénario ne se reproduise plus ? Saurez-vous garantir que les gouvernements successifs ne puissent plus annoncer que la situation des finances est pire que ce qu’ils avaient imaginé ? Ferez-vous en sorte que l’opposition officielle ait accès aux mêmes chiffres que vous ? » Il est aberrant que, dans une démocratie, toutes les parties n’aient pas accès à la même information en même temps. Ne parle-t-on pas de fraude quand le bilan présenté à l’assemblée générale d’un organisme ne correspond pas aux chiffres connus seulement de son conseil d’administration ? Richard André Laporte VERDUN Suffit-il de vouloir libérer la prochaine génération pour que les choses suivent la volonté exprimée ? Après sept mois, le gouvernement Couillard se voit dans l’obligation d’accorder une diminution de 20 % sur les tarifs d’électricité, qui sont déjà en bas du coût de revient. L’effort exigé d’Hydro-Québec pour soutenir les entreprises et la production d’électricité non rentable ne forme pas un programme qui libérera la prochaine génération de l’endettement. Le marché des matières premières est au plus bas, alors que l’on découvre de plus en plus de sites miniers. Ce qui manque au gouvernement, ce sont des spécialistes pour le guider dans des projets structurants. André Mainguy LONGUEUIL