BREXIT : ET MAINTENANT ?
Le séisme qu’a déclenché le vote des Britanniques pour une sortie de l’Europe n’a pas fini de secouer l’Union européenne.
Dans les jours suivant les résultats du référendum, la livre sterling a perdu près de 12 % de sa valeur par rapport au dollar américain, atteignant son niveau le plus bas depuis 1985. Les marchés financiers ont plongé et perdu plus de 2 100 milliards de dollars en capitalisation boursière.
Mais le départ du RoyaumeUni présente peut-être un danger encore plus menaçant : la désintégration de l’Europe. On croyait que la crise financière de la Grèce — qui était un boulet pour tous les partenaires — en serait la cause. Or, c’est plutôt du Royaume-Uni, pourtant un atout pour l’Union, que la première salve est arrivée.
Et les partis nationalistes d’extrême droite en France ou aux Pays-Bas commencent à évoquer un Frexit ou un Nexit, mots-valises signifiant France-Exit et NetherlandsExit, pour décrire la sortie éventuelle de leur pays de l’UE.
Tout ça sur fond de débat sur l’immigration et de cassure entre générations.
Quelle sera la suite des choses ? « Les Britanniques ont regagné la mainmise sur leur politique, leur économie et leurs frontières. L’automne prochain, ce sera au peuple américain de croire de nouveau en lui-même. »