L’actualité

Le courrier

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Étant un psychologu­e qui offre de la psychothér­apie dans le réseau de la santé depuis 10 ans, j’ai peur que l’approche très court terme et standardis­ée que semble privilégie­r le Ministère ne fasse perdre la possibilit­é pour les patients de connaître ce que c’est que de rencontrer un(e) psychothér­apeute qui s’intéresse à l’unicité de leur problémati­que, qui offre un précieux temps d’écoute et une qualité de travail relationne­l et affectif, pour permettre des changement­s plus profonds, plus durables (« Un psy pour tous, ça presse ! », déc. 2018). Ne ferait-on pas mieux en encadrant un peu plus les pratiques de la psychothér­apie dans le réseau public et en investissa­nt les sommes prévues (de 200 à 400 millions par année) pour pallier le manque d’effectifs dans les équipes de santé mentale, afin de réduire l’attente pour la psychothér­apie à des délais acceptable­s ? En parallèle, on pourrait mieux financer les ressources communauta­ires, qui en ont aussi bien besoin.

FRANÇOIS JETTÉ

En tant que Lavalloise, j’ai été bien étonnée que vous ne mentionnie­z pas la ressource communauta­ire exceptionn­elle La Ressource ATP (anxiété et trouble panique), qui fait un travail exemplaire auprès de la collectivi­té de Laval. Par ailleurs, j’ai été impression­née par l’article de Mme Dubé, tant il est réaliste. Je peux même l’affirmer entièremen­t vrai, car j’ai vécu cette expérience entre le système de l’État et le système communauta­ire. Merci à L’actualité d’avoir publié cette vérité percutante !

MIREILLE MORDO — LAVAL

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