Notre méthodologie
Nous avons bâti notre liste selon deux principes de base : les personnalités y figurant devaient jouir d’une influence transcendant leur milieu et s’étendant à toute la société, et cette influence devait s’exercer au Québec. Ainsi, une sommité scientifique ne se faisant pas entendre hors de son domaine d’expertise n’était pas retenue ; idem pour les Québécois actifs à l’étranger mais peu présents dans la province. Ce qui ne veut pas dire que leur travail n’a pas de mérite (bien au contraire), seulement qu’il s’illustre d’une autre façon que celle que notre palmarès cherche à mesurer.
Nous avons ensuite évalué chaque cas selon les trois critères suivants :
Le pouvoir de l’institution à laquelle est liée la personne. Par exemple, le premier ministre recueille le pointage maximal pour ce critère, puisqu’il dirige le gouvernement, qui a une influence dans toutes les sphères de la société. C’est aussi vrai pour des organisations fortes, comme la Caisse de dépôt, Hydro-Québec et certains médias. À l’inverse, un artiste ne représente souvent que lui-même.
Le charisme et la personnalité. Ce sont des atouts intangibles et puissants qui permettent d’influencer son prochain. Par exemple, un leader naturel comme Pierre Lavoie ou un artiste qui sait émouvoir comme Fred Pellerin trouveront naturellement une audience.
La proaction, ou la volonté de changer les choses, de remettre en question le statu quo ou de s’impliquer au-delà de sa sphère d’activité naturelle. Autrement dit : est-ce que cette personne utilise sa position, sa popularité ou ses aptitudes pour agir sur la société ? C’est sur la base de ce critère que certaines personnalités très aimées du public (Céline Dion, Michel Tremblay) ont été écartées du classement, alors que d’autres moins connues (Martin Koskinen, Sophie Brochu) s’y trouvent en bonne place.