L’actualité

BIEN VIVRE

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De par la qualité de sa méthodolog­ie, mais aussi la finesse de son analyse, le portrait des villes du Québec que présente L’actualité (« Le palmarès des villes où il fait bon vivre », décembre 2019) me semble utile pour qui veut bien comprendre ce qui rend ces villes particuliè­rement attrayante­s pour les familles, les aînés et leurs autres résidants.

J’ai été étonnée de ne pas y trouver un mot sur l’une des deux villes de l’Outaouais qui ont des population­s de plus de 10 000 habitants. On aurait sûrement pu « dévoiler le visage » de Gatineau, dont le score global est plus élevé que celui de Laval et dont les initiative­s sur le plan du transport durable sont parmi les plus audacieuse­s au Québec. Parler de Cantley aurait aussi été éclairant : la ville actuelle a été créée il y a 30 ans à peine, sur un territoire sans structure aucune, et ayant pour seul intérêt d’offrir la nature en milieu urbain. Il me semble qu’une réflexion sur les défis relevés par ces « petites villes » qui sont devenues les lieux de prédilecti­on de nombre de Québécois aurait été porteuse.

ANNE GILBERT, PROFESSEUR­E ÉMÉRITE, DÉPARTEMEN­T DE GÉOGRAPHIE, UNIVERSITÉ D’OTTAWA — WEB

Dommage qu’on ne parle pas de l’accès facile à la nature, aux parcs, à la mer, aux grands espaces, à la tranquilli­té d’esprit pour élever ses enfants, à l’école dynamique, etc. LOUISE VEILLETTE — FACEBOOK

ANGÈLE GOSSELIN — WEB

M’installer à Trois-Rivières est l’une des meilleures décisions que j’ai prises, et ce, pour plusieurs raisons : 1) le coût de la vie est accessible, il est possible d’avoir une petite famille et d’y arriver avec un seul salaire ; 2) la position de Trois-Rivières est géographiq­uement enviable, proche de Québec et de Montréal ; 3) la Mauricie est une région magnifique ; 4) la qualité de la vie et la proximité de l’ensemble des services rendent le quotidien tellement facile. Bref, c’est sûr que lorsqu’on a 19 ans, on cherche peut-être une ville plus palpitante, mais lorsqu’on s’établit, Trois-Rivières est un endroit à envisager sérieuseme­nt.

PHILIPPE PÉRIGNY — WEB

J’AIME LE FAIT QUE LES VILLES DE BANLIEUE SONT PLUS À LA MODE CHEZ LES JEUNES FAMILLES ! EN TRAVAILLAN­T PRÈS DE LA MAISON AU LIEU DE FAIRE LA NAVETTE, ON RÉDUIT LES ÉMISSIONS POLLUANTES. ET SI ON PLANTE PLEIN D’ARBRES SUR NOS TERRAINS, CHACUN TRAVAILLE POUR L’ENVIRONNEM­ENT.

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