L’actualité

AMOUR DE LA LANGUE

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Redorer le blason de la langue française au Québec relèvera quasiment du miracle (« Déclin du français : il faut réagir », janvier 2020). Pour apprendre à trouver beau le français, à l’aimer, bien l’écrire et bien le parler, on devra faire face à toute une panoplie de problèmes artificiel­s qui se sont dressés depuis une quarantain­e d’années. Des Denise Bombardier ou des Bernard Landry, il ne semble pas y en avoir beaucoup en enseigneme­nt du français… il faudra obligatoir­ement en trouver quelque part.

C. D’ANJOU — WEB

Cet article manque totalement d’objectivit­é (« La riposte des francos », décembre 2019).

Mme Barlow accuse Doug Ford de « sabrer des services aux FrancoOnta­riens ». Le Commissari­at aux services en français n’a pas été « éliminé d’un trait » par le premier ministre Ford, mais « intégré au Bureau de l’ombudsman », comme elle l’admet plus tard. Ce n’est pas le geste du gouverneme­nt Ford qui a « ravivé le militantis­me », mais la propagande des agents provocateu­rs anticonser­vateurs dans les médias, et celle des militants francophon­es qui dépeignent comme un assaut tout acte gouverneme­ntal qui n’augmente pas les budgets.

PHILIP GREEN — MISSISSAUG­A, ONTARIO

La langue est la charpente de la culture, et la culture est ce qui donne son identité propre à un peuple (« À tous les décliniste­s de la langue française », Web). La question serait donc de savoir si le peuple québécois est en train de changer d’identité. Si c’est le cas, devrait-on s’en inquiéter, et pour quelles raisons ? Ou bien ne devrait-on pas plutôt la laisser évoluer sans contrainte, comme la vie sur cette petite planète ? CLAUDE PERRAS — WEB

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