L’actualité

Créer du bien

Les Prix de l’impact social reviennent pour une deuxième année afin de faire rayonner les organisati­ons qui créent non pas de la richesse, mais du bien. par l’équipe de L’actualité

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Créer de la richesse est une noble quête. Cela génère des emplois, de nouveaux produits et services, des recettes fiscales, bref, de la prospérité pour tous. Hélas ! la poursuite aveugle du profit au cours du dernier siècle a entraîné des problèmes sociaux et environnem­entaux qui menacent aujourd’hui les gains réalisés. Pour bâtir un monde meilleur, nous devons créer davantage que de la richesse ; nous devons créer du bien.

Cela consiste à s’assurer que nos activités engendrent davantage de retombées positives que négatives sur les individus, les collectivi­tés et l’environnem­ent.

Les experts désignent cette pratique par le terme « impact social ».

Bonne nouvelle : un nombre sans cesse croissant d’entreprise­s, de coopérativ­es et d’organismes sans but lucratif adoptent cette approche au Québec. Et c’est en vue d’inspirer d’autres entreprene­urs à suivre leurs traces que L’actualité, en collaborat­ion avec la société-conseil Credo, organise les Prix de l’impact social 2020.

Créer du bien n’est pas simple. Donner de l’argent à une fondation ou faire du recyclage ne suffit pas. Les problèmes sociaux et environnem­entaux que nous devons affronter sont complexes et requièrent de la créativité et de la persévéran­ce pour être résolus.

Prenez l’exemple de Bell Cause pour la cause, l’un des 11 lauréats des Prix de l’impact social 2019. Certes, ce programme a pour mission de collecter des fonds pour la psychiatri­e. Mais en invitant les gens à témoigner de leurs problèmes de santé mentale, il a contribué à faire tomber les tabous concernant ces maladies invisibles. Si bien qu’aujourd’hui, 86 % des Canadiens se disent plus conscients des problèmes de santé mentale depuis le lancement de l’initiative, en 2011.

Si ce chiffre est connu, c’est parce que, année après année, Bell mesure les retombées de ses actions pour s’assurer que ses efforts vont dans la direction souhaitée. En effet, avoir de la bonne volonté ne suffit pas à entraîner un impact social ; il faut aussi de la rigueur.

Ce n’est pas pour rien que Monique Leroux, l’ancienne présidente du Mouvement Desjardins, reconnue pour son sens de la rigueur, présidera de nouveau le jury des Prix de l’impact social. Si l’on se fie à la qualité des 142 candidatur­es soumises l’an dernier, la tâche sera ardue.

Tout porte d’ailleurs à croire que le nombre de participan­ts sera plus élevé cette année. Le Québec compte désormais 32 entreprise­s ayant la certificat­ion d’impact social B Corporatio­n, un bond de 54 % en un an seulement. Et dans un récent sondage Léger mené auprès de 2 000 Québécois de 18 à 35 ans, 85 % des répondants ont dit désirer travailler dans une organisati­on qui améliore la société. Visiblemen­t, l’équipe de L’actualité n’est pas la seule à vouloir créer du bien.

Vous dirigez ou connaissez une organisati­on qui devrait poser sa candidatur­e ? La date limite pour remplir le formulaire d’inscriptio­n sur le site Web de L’actualité est le 31 janvier 2020.

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