Le climat au féminin
Au Québec, les femmes sont généralement plus engagées en faveur du climat que les hommes, indique le Baromètre de l’action climatique 2020, qui analyse la disposition de la population à l’égard des défis climatiques.
Il en ressort en effet que les femmes sont plus susceptibles de privilégier l’altruisme, une valeur qui, selon diverses études, prédispose à l’action environnementale. Ainsi, les femmes, les personnes de 55 ans et plus et celles ayant des enfants sont beaucoup plus nombreuses à adopter des gestes pour réduire leur impact sur le climat (composter, manger moins de viande, consommer localement, voyager moins souvent en avion, etc.). Les femmes ont aussi des attentes plus élevées envers les protagonistes de l’action climatique (entreprises, gouvernements, municipalités, etc.).
Parallèlement, les hommes sont plus nombreux que les femmes à entretenir certaines croyances qui favorisent l’inaction climatique. Par exemple, 31 % d’entre eux sont d’avis que « ce sont les solutions technologiques qui permettront de régler le problème des changements climatiques », contre 18 % chez la gent féminine.
Basée sur un sondage réalisé par la maison Léger à l’automne 2020, cette étude est le fruit d’une collaboration entre le média Unpointcinq et une équipe de chercheuses de l’Université Laval.
Å Manifestation contre les changements climatiques à Montréal, en novembre dernier.