De quoi a-t-on besoin pour être heureux ?
Il faut notamment se sentir libre de faire ses propres choix, bénéficier d’une bonne espérance de vie en santé et avoir confiance en l’honnêteté de ses concitoyens, jugent les chercheurs internationaux du Sustainable Development Solutions Network des Nations unies. Leur World Happiness Report, publié pour la neuvième année de suite au début de 2021, classe 95 pays du plus au moins heureux, en tenant compte de ces trois facteurs et d’autres encore, comme le produit intérieur brut de chaque nation.
Les constats du rapport sont basés en grande partie sur un sondage annuel de la maison Gallup, dans le cadre duquel des milliers de personnes sont interrogées au sujet de leur appréciation de la vie et de leurs sentiments positifs et négatifs. En 2020, les chercheurs se sont en outre appliqués à analyser l’incidence de la pandémie sur le bonheur des humains. « Les pays qui ont le plus minimisé les pertes de vies directement liées à la COVID-19 ont aussi réussi à se distinguer dans d’autres domaines, comme les revenus, l’emploi, ainsi que la santé mentale et physique de la population », peut-on lire dans leur document.
Une fois toutes les données comptabilisées, les Finlandais ont été sacrés champions mondiaux du bonheur pour 2020 (un honneur qui leur revient depuis 2017, précise le rapport). L’Islande et le Danemark complètent le podium, alors que les pires notes du classement reviennent à la Jordanie, la Tanzanie et le Zimbabwe. Le Canada glisse pour sa part de la 10e à la 15e position.