Moins grave chez les enfants, mais…
La COVID longue affecte aussi des adolescents, et même des enfants. Les études menées chez les jeunes sont sujettes à beaucoup d’interprétations, car peu d’entre elles ont comparé les jeunes avec un groupe n’ayant pas eu la COVID et rares sont celles qui ont pris en compte toute l’étendue des symptômes possibles sur une période suffisante. Les études tendent toutefois à démontrer que la prévalence est moindre que chez les adultes — et que la maladie se manifeste également de manière moins grave.
Une trentaine de jeunes, surtout des adolescents, sont suivis au CHU Sainte-Justine, qui a mis sur pied en mai 2021 la seule clinique post-COVID pédiatrique de tout le Québec. Une dizaine d’autres sont sur la liste d’attente. Aucun n’a été hospitalisé lorsqu’il a contracté l’infection, et quelques-uns étaient asymptomatiques. « La plupart souffrent d’essoufflement à l’effort et de fatigue, mais les cas graves sont rares et beaucoup s’améliorent au fil du temps. Presque tous nos patients vont encore à l’école », précise la Dre Thanh Diem Nguyen, pneumologue pédiatre rattachée à la clinique. Voilà qui semble assez rassurant. Une adolescente, cependant, n’a toujours pas repris du mieux 20 mois après avoir été infectée.