Saint-André dans l’engrenage de deux partielles
Faudra-t-il organiser une ou deux partielles à Saint-André-d’Argenteuil ? La question reste encore sans réponse, même si le maire André Jetté rejette catégoriquement l’option de deux scrutins qui risquent, selon lui, de peser trop lourd dans le budget de la municipalité.
Pour le moment, tous les regards sont tournés vers le conseiller municipal du district 2, Carol Prud’homme, qui s’est déjà absenté à deux séances d’affilée du conseil municipal, ce qui correspond à deux mois d’absence. Sa démission, qui se chuchotait depuis quelques mois dans le village, a cessé d’être une rumeur. L’intéressé a envoyé au conseil municipal un courriel annonçant qu’il quitterait son poste à la prochaine assemblée prévue le 28 juillet.
Joint par téléphone, M. Prud’homme a confirmé la nouvelle, mais a toutefois tenu à spécifier qu’il n’a « pas encore donné sa démission ». À en croire une des autorités municipales, les textes régissant les municipalités prévoient qu’un conseiller manque trois fois de suite pour que sa démission soit homologuée. « S’il manque deux séances d’affilée et se présente une fois, on com- mence à zéro. Il doit manquer trois séances consécutives », a expliqué Benoît Grimard, directeur général par intérim de la municipalité et président de l’élection du 27 septembre prochain.
Après le 10 août, ce seront deux élections
C’est en effet la date du 27 septembre qui a été retenue pour organiser la partielle après la démission, le 5 mai dernier, de l’ancienne conseillère du district 5, Marie-Josée Fournier. Le vote par anticipation se fera le 20 septembre. « On a une démission officielle, la deuxième est en cours. Si elle est reçue, on organise les deux élections le même jour. Si on ne reçoit pas la lettre de démission de M. Prud’homme avant le 10 août, on fera deux élections. Après le 10 août, ça va être difficile. Il faut qu’on ait la lettre », a insiste M. Grimard.
Ce dernier ajoute que, présentement, toutes les conditions sont réunies pour tenir un scrutin pour les deux districts, mais que le conseil demeure pendu aux lèvres de M. Prud’homme. Le maire Jetté martèle que sa municipalité n’est pas prête à engloutir ses ressources dans la tenue de deux élections. « Une partielle coûte 12 000 à 15 000 $ », at-il indiqué aux citoyens, pour signifier que, selon lui, il est hors de question de tenir deux élections pour deux démissions.