L'Argenteuil

La mairesse de Brownsburg-Chatham se défend

- ALEXANDRA MONTMINY alexandra.montminy@eap.on.ca —photo d’archives

La mairesse de Brownsburg-Chatham a encore une fois été obligée de s’expliquer lors de la séance du conseil, le mardi 4 octobre dernier, alors que deux échanges musclés sont survenus durant la rencontre.

Dès l’ouverture de la séance, Mme Trickey a voulu redonner l’heure juste à la suite de son départ lors de la réunion municipale du mois dernier. « Ça a brassé pas mal (…) J’ai donné mes réponses dans un communiqué de presse qui a fait l’objet d’un article dans le journal, qui est pas mal la même réflexion. Maintenant, je veux vous assurer que je vais continuer à travailler pour mes citoyens et que je vais terminer mon mandat », a-t-elle déclaré avant l’adoption de l’ordre du jour.

Ensuite, lors de la première période de questions, une citoyenne a posé une question à la mairesse. « Je veux savoir exactement sur quoi portait la mention de blâme, parce que vos explicatio­ns ne sont pas tout à fait claires et vous êtes partie sans vous expliquer. C’est ce soir qu’on s’explique », a déclaré la citoyenne.

« Je ne répondrai pas à ça. Si vous voulez avoir une discussion, vous pouvez m’appeler, on va se parler », a répondu Mme Trickey. Comme mentionné antérieure­ment, le blâme formulé à l’endroit de la mairesse lui reprochait de gérer certains dossiers de façon « unilatéral­e ».

La citoyenne a poursuivi : « Vous ne voulez pas en parler devant les gens (...) Ça vous dérange? » La mairesse a ensuite réfuté cette allégation et a rapidement mis fin à l’interventi­on. La mairesse Catherine Trickey a du se défendre à deux reprises lors de la séance du conseil de Brownsburg-Chatham, le mardi 4 octobre dernier.

Puis, lors du varia, le conseiller Kevin Bush a également fait un commentair­e concernant un document produit par un consultant externe, embauché par la mairesse. « Je sais que nous n’avons pas le droit de parler de ce qui se trouve à l’intérieur du document puisque c’est confidenti­el, mais rien ne nous empêche de parler de ce document. Donc, je veux juste laisser savoir aux citoyens que madame la mairesse a engagé un consultant

pour veiller à ses affaires et que ça vous a coûté 7000 $ », a-t-il lancé à l’endroit des citoyens dans la salle.

La mairesse a rétorqué : « Je deviens mairesse, je veux avoir un portrait de la Ville, des règlements (…) Je ne peux pas tout savoir, je ne peux pas tout connaître. Alors, je veux avoir une étude qui va me permettre de prendre des décisions éclairées. C’est ma prérogativ­e, je peux le faire et je l’ai fait. »

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