LE PROJET DE MINE À CIEL OUVERT AU POINT MORT?
Selon toute vraisemblance, ce n’est pas demain que les cieux s’ouvriront sur une mine à Grenville-sur-la-Rouge.
Le 23 janvier 2018, le conseil municipal de Grenville-sur-la-Rouge s’est formellement opposé par voie de résolution au projet de mine ouverte, communément appelé le Projet Miller. Quelques jours plus tard, la Commission de Québec protection (CPTAQ) des a clos terres l’analyse agricoles du dossier du Miller de Canada Carbon. La CPTAQ a expliqué sa démarche par le fait que le projet n’était pas conforme aux règlements de la municipalité. À la suite de cette prise de position, la compagnie Canada Carbon a rapidement annulé une activité portes ouvertes prévue les 2 et 3 février. La population avait été convoquée une lieu à séance Hawkesbury. d’information quelques La semaines compagnie qui devait plus voulait avoir tôt à fournir les dernières informations sur le projet et partager les résultats d’études, pouvait-on lire dans la convocation. Toujours selon la convocation, un nouveau rapport indiquait que la mine n’aurait aucun impact sur la quantité ou la qualité de l’eau des puits le long du chemin Scotch. Quant au bruit, la compagnie avait l’intention d’ériger un mur acoustique de 15 mètres de hauteur qui aurait contribué à le réduire le bruit en deçà des normes. Au moment d’annuler la réunion, Canada Carbon a fait valoir que ce projet aurait permis de créer une soixantaine d’emplois lors de la phase de construction et une centaine d’emplois lors de la phase d’exploitation, d’une durée de 10 à 20 ans. Toujours selon Canada Carbon, le projet aurait eu des répercussions économiques importantes pour la région.