L'Argenteuil

LA MÉMOIRE D’ARGENTEUIL PORTÉE AU GRAND ÉCRAN

- EVELYNE BERGERON evelyne.bergeron@eap.on.ca

La MRC d’Argenteuil a procédé, le jeudi 5 avril, au lancement du documentai­re Argenteuil, je me souviens.

Réalisé par le cinéaste Maxime Hébert et l’historien Robert Simard, ce documentai­re se veut une mise en valeur de l’histoire et du patrimoine de la région d’Argenteuil. Mais ce qui est encore plus frappant dans ce film de 39 minutes, c’est sans contredit la grande beauté du territoire et de ses paysages.

Des images époustoufl­antes, captées du haut des airs grâce à des drones, révèlent Argenteuil sous un nouvel angle. De longs plans sur les champs, les montagnes, les rivières et les villages offrent le temps aux spectateur­s de savourer la beauté et la diversité des espaces qui composent Argenteuil.

Le duo Hébert-Simard a parcouru plusieurs fois le territoire afin d’en capter les meilleures images. Maxime Hébert, qui est natif et toujours résidant de Lachute, a témoigné son sentiment de fierté grandissan­t envers la région depuis qu’il a commencé à travailler sur ce projet. « Argenteuil, c’est une carte postale ! C’est chez nous. On n’a rien à envier à personne », a-t-il exprimé en entrevue. La seule ombre au tableau est que le documentai­re s’adresse à un public bilingue. On y passe du français à l’anglais, selon les intervenan­ts. Il n’y a pas de sous-titres. Interrogé à ce sujet, le directeur général de la MRC d’Argenteuil, Marc Carrière, a mentionné qu’il n’était pas impossible que le documentai­re fasse éventuelle­ment l’objet d’une traduction en sous-titres, advenant l’accès à des fonds.

Les rassemblem­ents Lachute as we remember et Brownsburg Memories, qui ont eu lieu en 2014, sont les initiative­s citoyennes qui ont été le point de départ de ce documentai­re. Ce sont les rencontres faites lors de ces évènements qui ont donné au duo Hébert-Simard l’envie de partir sur les traces des différente­s communauté­s qui ont pris racine et façonné le territoire d’Argenteuil.

« C’est aussi ça une MRC. Ce n’est pas seulement de la règlementa­tion, du contrôle, des lois. C’est aussi de tenter de présenter ce que l’on est comme communauté », a déclaré Marc Carrière après le visionneme­nt.

Dans sa recherche historique, Robert Simard a voulu comprendre la motivation qu’avaient les premiers colons d’Argenteuil à toujours monter plus haut, à aller vers des terres vierges. « Qu’est-ce qui fait qu’on s’est établi ici et pas à côté ? Qu’est-ce qui fait qu’on a choisi cette rivière-là et pas l’autre à côté ? Qu’est-ce qui fait que, obstinémen­t, on a cultivé cette terre-là, alors qu’on en a déserté une autre à la première occasion ? En regardant du haut des airs, on a trouvé des réponses », a affirmé Robert Simard, encore fasciné par les images tournées par les drones. Au cours des prochains mois, le documentai­re Argenteuil, je me souviens, sera diffusé dans le cadre de différente­s activités, dans les neuf municipali­tés de la MRC d’Argenteuil. La première projection publique aura lieu à Brownsburg-Chatham, dans le cadre du Café Canopée, le dimanche 3 juin à 14 h 30. Le documentai­re sera également en vente à l’un des deux édifices de la MRC d’Argenteuil.

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—photo tirée du document Argenteuil, je me souviens La vallée de la Rouge à Harrington.

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