LE DÉPUTÉ ST-DENIS DANS LA TOURMENTE
Le député d’Argenteuil, Yves StDenis, a fait l’objet de révélationschocs cette semaine.
Tout a commencé mardi matin. Une nouvelle a été rendue publique à l’effet qu’une employée du Parti libéral du Québec (PLQ) avait déposé une plainte d’inconduite sexuelle envers M. St-Denis. L’employée a affirmé que le député lui avait envoyé par texto une photo sexuellement explicite. Les faits, que M. St-Denis a reconnus, se seraient déroulés quelque temps avant l’élection du député en 2014. Le député s’en est défendu sur les ondes du 98,5 FM mardi matin. « Je ne suis pas différent des autres. Je n’ai pas eu d’échanges avec des gens qui étaient sous mon autorité. J’ai eu des échanges, dans ce cas, avec des personnes avec qui je considère avoir une relation privée ou consentante », a déclaré le député. Cédant à la pression, M. St-Denis a dû se retirer du caucus du Parti libéral pour terminer son mandat à titre de député indépendant.
Et finalement, au moment de mettre sous presse mercredi soir, le HuffPost Québec publiait un article au sujet d’allégations d’une cousine d’Yves St-Denis à propos d’une affaire qui se serait déroulée il y a une trentaine d’années.
ACCÈS DE COLÈRE
Les plaintes contre le député St-Denis porte également sur son comportement à l’Assemblée nationale, que certains de ses collègues qualifient d’agressif. Des députés de Québec solidaire et de la Coalition avenir Québec avancent que le député d’Argenteuil les perturbe lors de leurs interventions au Salon bleu, en tenant des propos peu recommandables. D’autres dénoncent « ses accès de colère » à l’égard de ses collègues, « son harcèlement » et « son intimidation ».
En décembre 2016, le député avait rejeté ces accusations dans L’Argenteuil. « J’embarque dans la joute politique comme tous les députés qui sont en chambre. Je n’ai jamais dit un gros mot à personne. Pourtant, un député de la CAQ m’a traité deux fois d’idiot en chambre. C’est drôle que l’on s’en prenne à moi de cette façon-là, parce que je suis un député assez tranquille », avait-il clamé. Malgré des tentatives, Yves St-Denis s’est refusé à tout commentaire auprès de notre journal dans cette affaire.