AGRICULTURE
Grande fatigue, sentiment d’échec et désintérêt au travail, perte d’appétit, manque de concentration, changements de comportement (repli sur soi, agressivité, etc.), propos exprimant le désespoir… l’épuisement professionnel touche de nombreux agriculteurs aux prises avec un stress constant.
DES STATISTIQUES PRÉOCCUPANTES
L’Organisation mondiale de la Santé estime que l’agriculture est l’un des secteurs les plus à risque en matière de détresse psychologique et de suicide, dont le taux serait de deux à trois fois plus élevé chez les agriculteurs. Ceci s’expliquerait par la combinaison de facteurs tels que la charge de travail colossale, l’imprévisibilité de la météo, l’instabilité des marchés, la mondialisation, le prix des quotas, l’endettement et les obligations environnementales.
DES MESURES CONCRÈTES
Pour prévenir l’épuisement professionnel, les gestionnaires peuvent appliquer diverses mesures, dont les suivantes :
• Évaluer l’échéancier et réguler la charge de travail de façon à conserver l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée;
• Offrir une formation continue aux employés;
• Développer des mécanismes participatifs;
• Mettre en place un système de reconnaissance du travail;
• Fixer des attentes claires et réalistes à chaque travailleur et s’assurer que chacun les comprend bien;
• Développer et encourager le soutien aux travailleurs;
• Tenir régulièrement des réunions d’équipe et régler collectivement les problèmes ou les dysfonctionnements au sein de l’entreprise;
• Informer les travailleurs sur l’épuisement professionnel, les moyens de le prévenir et les différentes ressources d’aide à leur disposition.
DES STRATÉGIES INDIVIDUELLES
À titre personnel, élaborer des stratégies pour prendre soin de vous (méditer, écouter de la musique, lire, faire des étirements, etc.) et déterminer des priorités raisonnables pour la semaine, le mois et l’année à venir sont de bons moyens de préserver votre bien-être mental.