UN MILIEU DE VIE SANS PAREIL
L’URFI :
En appui aux demandes de la MRC d’Argenteuil de maintenir et de bonifier les services de proximité et des services spécialisés au centre hospitalier de Lachute, Pierre Bélanger a témoigné de son expérience personnelle à l’Unité de réadaptation fonctionnelle et intensive (URFI) à Lachute. Pour lui, qui y a été résidant pendant 14 semaines en raison du syndrome de Guillain-Barré, c’est avant tout la perte d’un milieu de vie moderne et adapté qui est déplorable. « On est beaucoup mieux à l’URFI que dans un lit d’hôpital. Ce n’est pas la même atmosphère », a-t-il témoigné lors d’une conférence de presse de la MRC d’Argenteuil.
L’édifice qui accueillait l’URFI à Lachute a été construit en 2013 au coût de 5 M$. C’est un milieu de vie qui avait été construit sur mesure, à la fine pointe de la technologie. Or, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides a pris la décision de transférer les services à SaintJérôme. D’importantes sommes d’argent seront donc investies pour rénover et adapter un ancien centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD), construit dans les années 1930. M. Bélanger craint que les futurs patients de l’URFI ne puissent bénéficier d’un aussi beau milieu de vie pour suivre leur réadaptation. À Lachute, les déplacements en fauteuils roulants se faisaient aisément, les espaces étaient lumineux et accueillants. « C’est un milieu très différent (de l’hôpital). Ce qu’ils veulent, c’est te ramener à la vie normale », a souligné celui qui est passé d’une paralysie quasi complète à un retour sur ses deux pieds en près de cinq mois.
Il est persuadé que l’ancien CHSLD de Saint-Jérôme ne pourra pas être aussi bien aménagé que l’édifice de Lachute. Selon lui, le milieu où le patient fait sa réadaptation a un rôle dans le succès de celle-ci. M. Bélanger, qui a été hospitalisé pendant près de deux mois au début de sa paralysie, ne peut aujourd’hui que se compter chanceux d’avoir pu faire sa réhabilitation dans un endroit aussi agréable que l’URFI de Lachute.
« ON EST BEAUCOUP MIEUX À L’URFI QUE DANS UN LIT D’HÔPITAL