Le Magazine de l'Auto Ancienne
MERCI VALÉRIE
Le mois dernier, si vous vous souvenez bien, le titre de mon texte était : le changement. Il était question des différents changements auxquels nous étions confrontés et auxquels nous devions tous faire face, le VAQ inclus. À la fin de mon texte, j’écrivais que dans la description du 3e changement au VAQ, il serait question d’une certaine Valérie. Vous souvenez-vous de cela ? Le moins que je puisse dire c’est que cette phrase était très, mais très, prémonitoire…
Ce changement dont je voulais m’entretenir avec vous était le changement de titre de Mme Valérie Morier. Le conseil avait décidé de la nommer directrice générale du VAQ, titre qui lui aurait donné davantage de crédibilité, de prestige et d’importance auprès des différents interlocuteurs avec lesquels elle était régulièrement en contact dans le cadre de son excellent travail quotidien. MAIS… tout cela était valable avant la date fatidique. Eh oui fatidique… et le mot n’est pas trop fort ! Le 1er février dernier, lors d’une conférence téléphonique avec Valérie, j’acceptais sa démission avec résignation et tristesse. Valérie m’a rappelé qu’avant son arrivée au VAQ, elle était impliquée dans le milieu communautaire de sa région et que cette action communautaire lui manquait. Elle m’a donc annoncé sa nomination au poste de directrice générale d’une Coopérative de solidarité dont la mission est d’offrir des services afin de maintenir les personnes vieillissantes le plus longtemps possible dans leur milieu de vie. Je suis absolument convaincu qu’elle fera une grande différence dans la vie de ces personnes. Je me souviens très bien du 6 mars 2017 lorsque Mme Francine Boivin, M. Michel Aubin, et moi-même avions rencontré Valérie en entrevue d’embauche. Ces cinq années de dévouement, de travail acharné, de dynamisme, d’empathie, de leadership et d’enthousiasme ont prouvé hors de tout doute que notre choix avait été plus qu’excellent.
Grâce à elle, le centre de documentation a vu le jour, le nombre d’adhésions a atteint des sommets jamais égalés avec nos 2486 membres en règle et la revue électronique a finalement vu le jour après des années de discussion. Valérie a coordonné avec brio la production de notre revue mensuelle, avec tous les défis et imprévus inhérents à la production d’une revue. Elle supervisait le travail du rédacteur, de la graphiste, des correcteurs, des photographes, et de tous les collaborateurs, et ce, chaque mois. Elle a établi des liens intéressants avec certains organismes comme l’école de métiers en mécanique de Montréal, organisé au moins trois Lac à l’épaule, dont un à Québec. Elle a supervisé durant ces cinq années au moins une cinquantaine d’expositions de voitures anciennes, dont la célèbre exposition de Chambly en 2018.
Et finalement, pour avoir travaillé non pas d’arrache-pied, mais plutôt d’arrache-coeur à conserver l’harmonie au sein du conseil d’administration, elle mérite un gros MERCI en mon nom personnel, ainsi qu’au nom de tous les membres du conseil et de tous les autres bénévoles qui ont côtoyé cette femme exceptionnelle durant ces cinq dernières années.
Alors, chers lecteurs, lorsque je parle de changement, dites-vous bien que celui-ci vient en tête de liste de tout ce que j’aurai vécu jusqu’à présent comme président du VAQ. Mais soyez sans crainte, au moment d’écrire ces lignes le processus de sélection est enclenché et, dès le mois prochain, j’aurai le plaisir de vous présenter votre prochaine directrice générale. À suivre…