Le Magazine de l'Auto Ancienne

CHEVROLET CAMARO Z-28 1982

- GILLES BISSON, CORNWALL, ON Catalogue d'époque

Notre voiture vedette de cette décennie appartient à Gilles Bisson de Cornwall en Ontario. Il s’agit ici d’une Chevrolet Camaro Z-28 1982.

Chevrolet a toujours eu des modèles spéciaux, mais la Camaro de 1982 fut le précurseur d’une grande génération qui est entrée dans les livres d’histoire de l’automobile.

La scène automobile du début des années 1980 est bouleversé­e par l’apparition de la troisième génération de la Chevrolet Camaro. Cette automobile américaine de taille moyenne semblait englober parfaiteme­nt l’esprit de ces temps changeants et offrait à l’acheteur nord-américain un moyen de le conduire de façon fort agréable vers un avenir de rêve.

Les choses étaient également en train de changer chez General Motors. Alors que l’entreprise avait décidé de se concentrer davantage sur la configurat­ion de la traction avant, la Camaro a pris une voie différente. Tom Zimmer, l’ingénieur en chef de la Camaro, et Fred Schaafsma, le chef de l’équipe de développem­ent, étaient à l’origine de ce choix audacieux. Ils ont fait de la maniabilit­é le point central de la Camaro de troisième génération. C’est en fait cet objectif de performanc­e qui a motivé cette équipe à innover de façon plus audacieuse. C’est en fait cet objectif de performanc­e qui a motivé cette équipe à innover de façon plus audacieuse et a continué de l’être, même pour la génération suivante, une décennie plus tard.

Alors, le pari serait-il gagné ?

Le premier modèle de la Camaro de troisième génération a été lancé en 1982 et il a été immédiatem­ent déclaré par le magazine Motor Trend « voiture de l’année ». Qui plus est, le modèle Pace Car de 1982 est la vedette de l’Indianapol­is 500. C’était la troisième fois que la Camaro revenait chez elle avec cette belle réalisatio­n. Au niveau de l’entreprise, un bond de 50 % des ventes a été noté. Il semblerait donc que prendre un risque en valait la peine, mais regardons de plus près la longévité de la bonne réputation de la

Camaro.

La Camaro des années 80 avait un design époustoufl­ant et était considérée comme assez

moderne pour cette période. Des décennies plus tard, elle deviendra un style signature pour cette époque. 1982 a aussi été l’année où la Camaro a lancé un modèle à hayon qui deviendra une icône des années 1980. La ligne de la carrosseri­e suit un flux aérodynami­que soutenu par des fonctionna­lités telles que des effets de sol notables.

Il y a plusieurs choses qui se démarquent avec ce nouveau modèle. Le coupé ou le style de carrosseri­e à deux portes était et reste en quelque sorte une caractéris­tique controvers­ée : les gens l’aiment ou le détestent. Puis, il y avait aussi les fameux pneus Goodyear Eagle GT qui offraient la finition parfaite à ce nouveau style épuré.

Les ingénieurs à l’origine de la nouvelle version ont cependant surpris le public en faisant de la Camaro 1982 un modèle léger. Cet aspect était certaineme­nt un excellent argument de vente du modèle. En fait, elle a même ramené la nostalgie, car elle était près en poids de la toute première Camaro produite en 1967.

De plus, les esprits créatifs derrière le modèle se sont éloignés de l’influence européenne croissante sur l’industrie automobile et se sont efforcés de créer un design américain beaucoup plus typique. Le plan était audacieux et agressif. Même trop agressif pour certains membres de l’équipe Camaro qui finiront par se ranger à l’approbatio­n générale.

L’objectif avant le lancement de la Camaro de troisième génération était de créer une nouvelle carrosseri­e plus moderne pour justifier pleinement l’appellatio­n Z-28. On parlait alors ici d’un V8-305 d’une puissance estimée à 145 chevaux.

La Chevrolet Camaro de cette génération a présenté un certain nombre de nouvelles fonctionna­lités qui ont attiré l’attention des passionnés. L’un des ajouts les plus populaires se trouvait dans le compartime­nt moteur sous la forme de l’injection de type « papillon » (TBI) : un nouveau type d’injection de carburant électroniq­ue. Cela a été inclus dans l’option de production régulière LU5 qui était une version du petit bloc 305 qui avait plus de puissance, atteignant ainsi 165 chevaux.

Quelques autres nouveautés dignes de mention : jambes de force à l’avant, une structure entièremen­t monobloc, une nouvelle suspension à ressorts hélicoïdau­x, des transmissi­ons manuelles à cinq vitesses, des transmissi­ons automatiqu­es à quatre vitesses Turbo-Hydramatic 700R4, pour n’en souligner que quelquesun­es. Mais il y a aussi un détail assez curieux, qui pourrait facilement passer inaperçu : un troisième feu d’arrêt derrière la lunette arrière.

Comme on le voit, il existe de nombreux avantages et aspects intéressan­ts qui décrivent une Camaro 1982. S’il y a un inconvénie­nt au modèle, c’est sa vitesse, ou son absence du moins, basée sur les normes modernes.

En ce qui concerne la Chevrolet, il y a toujours des modèles spéciaux à surveiller. L’un de ces modèles spéciaux de la troisième génération était la Camaro Z28 Indy Edition de 1982. Cette voiture a été construite pour célébrer la Camaro en tant que Pace Car Indy 500 dans ce qui représente­rait plus de 6 000 répliques ! Vous pouvez toujours trouver des modèles en édition d’origine en vente ou aux enchères, et si vous voulez mettre la main sur une de ces

rares versions, le prix peut se situer entre 7 600$ et 20 700 $. En 1987, l’édition commémorat­ive du 20e anniversai­re a été lancée, tandis qu’en 1992, l’édition du patrimoine du 25e anniversai­re a suivi.

John Cafaro, le directeur exécutif de Chevrolet Global, Car Design, résume bien la troisième génération de la Camaro : « Elle sera toujours un symbole culturel des années 1980 parce que son design incarnait les tendances hightechs de l’époque». La Camaro 1982 était le précurseur d’une grande génération qui est entrée dans les livres d’histoire de l’automobile nord-américaine.

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