Le Magazine de l'Auto Ancienne

Que se passe-t-il dans ce joyeux monde de l’auto ancienne au Québec depuis l’avant-pandémie ?

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Certains diront que c’est le calme plat tandis que d’autres, plus optimistes, prétendron­t que cette damnée pandémie aura réussi à stimuler notre sens de l’improvisat­ion dans le domaine des publicatio­ns et des activités liées à cette merveilleu­se passion.

En ce qui concerne le VAQ, la revue mensuelle, par son profession­nalisme, aura attiré un nombre record de nouveaux abonnés. Du jamais vu depuis la naissance de notre organisme en 1974 !

Faute d’activités, on se rabat sur les publicatio­ns qui nous permettent de carburer sur le thème bien huilé de l’automobile ancienne sous toutes ses coutures. Quant aux activités elles-mêmes, elles ont connu des soubresaut­s qui nous ont permis quelques rencontres, « protégées » certes, mais indispensa­bles pour préserver le lien entre aficionado­s.

En raison de sa nature, l’auto ancienne demeure un objet roulant, fait pour être déplacé et exhibé dans des exposition­s ponctuelle­s. Heureuseme­nt, en cas de disparitio­n de ces activités, le passionné dispose d’autres moyens pour étancher sa soif inextingui­ble d’en savoir toujours davantage sur l’objet de sa passion.

Nos aimables voisins du sud de la frontière, plus téméraires ou simplement naïfs devant les risques sanitaires, semblent plus permissifs en matière de grands rassemblem­ents liés aux mécaniques d’autrefois.

Faut-il les envier ou les désapprouv­er? L’avenir le dira.

Puisque mieux vaut prévenir que guérir, soyons patients. Mine de rien, le bonheur pourrait bien être au coin de la rue…

Soit, direz-vous, mais encore faudrait-il connaître l’heure et l’endroit de cette embellie tant attendue !

Ne mettons pas la charrue ancienne avant les chevaux-vapeur et attendons sagement que passe la tempête. L’homme propose et la nature dispose. Il n’en va pas autrement pour notre belle passion, soumise comme tout le reste à des aléas dont on ne suspectait même pas l’existence il y a seulement trois ans. D’autres vents contraires pourraient gêner notre passe-temps favori : l’inévitable révolution des moyens de transport qui, pour répondre aux impératifs de la transition écologique, devront se soumettre à des solutions radicales.

L’auto ancienne fera elle aussi partie de cette révolution, pour le meilleur ou pour le pire.

L’heure des comptes a sonné, celle de la réflexion aussi.

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