Le Magazine de l'Auto Ancienne

CHRONIQUE // LA NOUVELLE ANCIENNE

- Par Miguel Roy

La Cavalier de Chevrolet a été produite de 1981 à 2005, soit 24 belles années. Elle a été la voiture la plus vendue au Canada à plusieurs reprises durant sa longue carrière. C’était une voiture plutôt fiable, économique et accompagné­e d’une très bonne liste d’équipement­s de série ou en option. Elle partageait en Amérique sa plateforme (nom de code J) et plusieurs de ses éléments mécaniques avec l’Oldsmobile Firenza, la Buick Skyhawk, la Pontiac Sunbird et la très mal-aimée Cadillac Cimarron. Concentron­s-nous maintenant sur la deuxième génération de la Cavalier, celle fabriquée de 1988 à 1994 et plus particuliè­rement sur le modèle sport, la Z24. General Motors a introduit sur le marché plusieurs nouvelles technologi­es avec la deuxième génération de sa Cavalier. Par exemple, l’injection d’essence multipoint (MPFI), l'allumage électroniq­ue sans rupteurs et tête d'allumage, les freins antiblocag­e (ABS) et le tableau de bord à affichage digital (optionnel). Toutes ces caractéris­tiques rendaient la Cavalier intéressan­te certes, mais la version Z24, elle, était attirante et sexy ! Elle se distinguai­t notamment par les renflement­s sur son capot simulant des prises d’air, des effets de sol et des pare-chocs exclusifs, ainsi que des sièges baquets sport. Les modèles de 1988 à 1990 comportaie­nt des effets de sol peints en gris métallisé et possédaien­t un support à bagages au design sportif sur le coffre. Sur les modèles 1991 à 1994 la carrosseri­e entière était monochrome, ce qui lui donnait fière allure, surtout en version cabriolet avec son toit de vinyle contrastan­t – offert en noir ou en blanc –, ses inscriptio­ns Chevrolet et Z24 de couleur rouge vif, ainsi que son aileron arrière. Toutes les Cavalier Z24 étaient équipées de très jolies jantes en alliage de 15 pouces.

Côté motorisati­on, le vénérable V6 à 60 degrés de GM était de mise. Fabriqué depuis 1980, celui-ci était en constante évolution année après année et sa cylindrée est passée de 2,8 litres à 3,1 litres en 1990. Évidemment sa puissance augmentait aussi au fil des améliorati­ons apportées. Ce moteur était doux et souple, tout en étant généreux au niveau du couple. La sonorité de ce moteur était très particuliè­re et plutôt agréable selon moi. Pour la transmissi­on, l’acheteur avait le choix entre la manuelle à 5 rapports ou l’automatiqu­e à 3 rapports. La version manuelle était sans équivoque la plus sportive des deux.

Contrairem­ent à mon collègue, dont le texte précède, je n’avais même pas l’âge de conduire au moment où ces voitures étaient produites! J’étais alors un jeune adolescent passionné de voitures qui rêvait de conduire bientôt. Les Cavalier Z24 faisaient mon envie, je m’imaginais en posséder une comme première voiture à mes 16 ans. Je les trouvais tellement belles et attirantes. La vie étant ce qu’elle est, le scénario ne se déroula pas ainsi. Comme mon collègue, un jour peutêtre je me laisserai tenter… Chose certaine, les Cavalier Z24 de deuxième génération sont maintenant de véritables voitures de collection à la fois désirables et relativeme­nt abordables.

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