L'Auto Ancienne

MA BELLE HISTOIRE

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Pourquoi une Pontiac américaine 1954 ?

Le 9 mars 1954, lors de l’anniversai­re de mariage de mes parents, mon père décide de changer sa Pontiac 1951. Comme il est représenta­nt ou comme on disait à l’époque « commis voyageur », il doit respecter la hiérarchie.

Il ne peut acheter une Buick ou une Oldsmobile, car, pour ses patrons, ce serait politiquem­ent incorrect! Donc une Pontiac plus chère qu’une Buick Special, mais une Pontiac quand même. Donc politiquem­ent correct selon les us et coutumes de l’époque.

J’ai fait mes débuts avec cette voiture en compagnie de celle qui est ensuite devenue ma femme Lisa.

Je cherchais une Pontiac décapotabl­e depuis 25 ans : Hershey Auburn, Hemming, la revue VAQ, j’ai vraiment tout écumé pendant ces nombreuses années !

J’ai finalement trouvé cette perle rare, il y a 5 ans, sur une ferme en Iowa. Elle était en parfait état, mais j’ai dû refaire la suspension, ainsi que toutes les composante­s mécaniques. Mais ça valait le coup et… le coût, car c’est un modèle rare qu’on voit peu aux activités locales et régionales, même aux États-Unis. Depuis, ma femme et moi filons le parfait bonheur en compagnie de notre belle Pontiac 1954 !

Imitez-nous : trouvez-vous une belle auto ancienne à chérir et à aimer, car l’amour des voitures d’époque ressemble beaucoup à l’attachemen­t que vous éprouvez pour un être humain qui, au fil des ans, devient votre compagne de vie !

«Quand on aime la vie, on aime le passé parce que c’est le présent tel qu’il a survécu dans la mémoire humaine ». (Marguerite Yourcenar)

Il y aurait six Pontiac 1954 au VAQ : la mienne est la seule décapotabl­e de ce lot, et je n’en suis pas peu fier !

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dennis gendron

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