La Liberté

Au coeur de la discussion

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Pour la première fois le 15 février dernier, le Salon du disque Polaris, qui mène aux Prix de musique Polaris récompensa­nt la meilleure sortie musicale canadienne de l’année, avait lieu au Winnipeg Free Press Café.

« Les Salons du disque ont d’habitude lieu à Toronto et Vancouver, mais cette année, on a décidé de les exporter aussi à Winnipeg et Montréal, explique le fondateur et directeur exécutif du Prix de musique Polaris, Steve Jordan. On n’a pas encore décidé si on en ferait un évènement régulier ou non. »

Le Salon de Winnipeg, qui était le premier des quatre, a regroupé cinq membres de médias musicaux locaux et Steve Jordan. « Chacun des cinq membres du jury a pu parler des nouveaux albums qu’ils voudraient voir récompensé­s par le Prix de musique Polaris, rapporte Steve Jordan.ces albums n’ont pas besoin d’être locaux, mais ils doivent être canadiens. »

L’objectif de la soirée était donc de discuter des possibles finalistes, mais Steve Jordan précise que « les Salons ne mènent à aucun vote pour le Prix de musique Polaris. Ce vote aura lieu en juin, sur Internet.

« Ce qui se passe dans les Salons, c’est juste une discussion entre profession­nels au sujet des albums qui pourraient faire partie des finalistes parmi lesquels le Prix sera remis en juin, mais rien n’est encore certain. C’est juste le début du processus », explique-t-il.

Par ailleurs, la discussion était ouverte au public. « C’était une chance pour les Winnipégoi­s de voir comment travaille le jury, comment se passent les délibérati­ons, et de poser des questions, affirme Steve Jordan. Le public n’avait pas la possibilit­é d’influencer le jury, mais c’était tout de même une expérience intéressan­te à vivre. C’est rare que des jurys soient aussi accessible­s. »

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