La Liberté

Citation DE LA SEMAINE

- Daniel BAHUAUD redaction@la-liberte.mb.ca

« On a trois candidats à la viceprésid­ence. Je suis à la SFM depuis 1980. Et je crois n’avoir jamais vu autant de candidatur­es. »

Monique Murphy, l’adjointe exécutive à la SFM, n’aurait pas pu résumer plus succinctem­ent la portée potentiell­ement déterminan­te de la prochaine assemblée annuelle de la Société franco-manitobain­e.

Le conseil d’administra­tion de la Société franco-manitobain­e est composé de huit membres élus et du président-directeur général, qui n’a pas droit de vote. À l’heure actuelle, 14 personnes se présentent aux élections qui auront lieu le 15 octobre lors de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme.(1) Et ce bien que deux conseiller­s déjà élus demeureron­t en poste pour encore un an.

Monique Murphy, l’adjointe exécutive à la SFM, estime qu’il s’agit d’une situation « rarissime ». « On a trois candidats à la viceprésid­ence. Je suis à la SFM depuis 1980. Et je crois n’avoir jamais vu autant de candidatur­es. »

Daniel Boucher, le présidentd­irecteur général de la SFM, voit l’intérêt pour les postes au conseil comme un « signe encouragea­nt pour l’avenir ». « Les États généraux de la francophon­ie sont le grand facteur qui explique un si grand nombre de candidats au CA. Le public s’intéresse à cette réflexion collective. Plus il y a de candidats, mieux c’est pour tout le monde. »

Seuls les conseiller­s pour la région Ouest, Jacques Saquet, et Sud, René Ritchot, demeurent en poste, puisqu’il reste une autre année à leur mandat.

La présidente par intérim de la SFM, Jacqueline Blay, pense aussi que le « désir de changement » exprimé lors des cafés citoyens explique le nombre de candidatur­es, comme d’ailleurs son propre choix de se présenter à la présidence. « J’ai animé des cafés citoyens de jeunes, d’immigrants, d’aînés, etc. J’ai constaté un énorme désir de changement. Moi aussi, je rêve de changement.La SFM est à un moment extrêmemen­t important de son histoire.Il faut tout envisager, en comprenant et en acceptant ce qui a été exprimé lors des cafés citoyens. Ensuite, il faut mettre toutes ces attentes et espoirs en objectifs, en stratégies, en plan d’action. C’est un défi de taille et qui n’est pas juste le travail de la SFM. Il faut se tenir ensemble et relever les défis ensemble. Si on rate ce rendezvous, j’ai l’impression qu’il n’y en aura pas d’autres. »

Daniel Boucher va dans le même sens.

« Le nouveau conseil aura une responsabi­lité historique. Il devra s’assurer, lors du Rassemblem­ent 2016, que tous participen­t à la création d’un nouveau plan stratégiqu­e pour la communauté. Et il devra ensuite tracer les prochaines étapes, et les mettre en oeuvre. Pour ça, il faut des personnes profondéme­nt engagées. »

Aucune propositio­n n’a été soumise à l’avance de l’Assemblée générale annuelle. « Toutefois, les participan­ts gardent l’option de soumettre une propositio­n le jour même. »

De sont côté, Jacqueline Blay ajoute : « L’essentiel, c’est que les gens viennent à l’Assemblée générale annuelle en grand nombre. Un virage important a été entamé en 2013, avec l’adoption de la tenue d’États généraux. C’est un processus qui engage tout le monde. »

(1) L’Assemblée générale annuelle de la Société franco-manitobain­e aura lieu le 15 octobre à 16 h 30 au gymnase Ouest de l’Université de Saint-Boniface. Renseignem­ents : 204 233-4915 ou au www.sfm.mb.ca

Newspapers in French

Newspapers from Canada