L’avertissement d’un économiste
L’étude de l’économie est réellement l’analyse des comportements des gens et des entreprises qui ont une foule de besoins et des ressources limitées. En d’autres mots, un individu doit disposer de son salaire et subvenir à ses différents besoins : l’hypothèque de la maison, l’alimentation, l’habillement, l’énergie, le sport et les loisirs.
Le même défi attend un parti politique lorsqu’il est élu et lorsqu’il prend le contrôle du gouvernement. Le gouvernement obtient des recettes sous forme de taxes et d’impôts et distribue ces recettes vers divers secteurs jugés prioritaires: la défense, la santé, l’infrastructure, etc… Et voilà que maintenant d’autres besoins viennent s’ajouter à liste comme l’environnement, le vieillissement de la population et son impact sur la main d’oeuvre, la santé et le logement, la mondialisation, le terrorisme, la migration en l’Europe, l’infrastructure désuète, la chute dans la productivité, la chute dans les prix du baril de pétrole et les prix de matières premières. Crise par ici et crise par là…
C’est ici que l’économiste a un rôle à jouer. Il peut suggérer des réponses et des solutions. Le rôle est de bien considérer l’enjeu de la situation, de trouver des pistes de solutions avec leurs différentes conséquences possibles.
Je donne un exemple. Le pays a connu un léger surplus pour l’année fiscale 2014/2015. Est-ce que le gouvernement Harper a bien fait de réaliser ce surplus, ou bien est-ce qu’il aurait dû se pencher davantage sur le déficit d’infrastructure canadien de 300 $ à 400 $ milliards? Voire même de s’attaquer à la pauvre performance de la productivité canadienne, qui risque de compromettre les chances du Canada de faire concurrence dans les marchés internationaux du futur?
Oui, le Canada est un pays démocratique, stable et il est bien positionné jusqu’à présent. Cependant les défis qui l’attendent sont nombreux et tous sont importants. Afin d’apporter des solutions à tous ces défis, il faudra une vision, un travail intelligent et collectif, de la bonne volonté et de l’audace pour faire face à tous ces défis qui pèsent sur nous. Il ne faut pas remettre à plus tard, ni se pencher seulement sur un programme ou un seul objectif.