Pas d’avenir sans les tout-petits
La garderie du P’tit bonheur vient d’ouvrir ses portes à l’école Taché. Celle des Toupies verra le jour avec l’agrandissement annoncé de l’école Noël-Ritchot. À l’école Lagimodière, la garderie Les Chouettes de Lorette sera agrandie de huit places à la po
Depuis janvier 2014, la Division scolaire francomanitobaine a ouvert trois nouvelles prématernelles, dans les écoles Gabrielle-Roy, Jours de Plaine et Saint-Georges, et annoncé l’ouverture de deux autres, à Saint-Lazare et à Saint-Claude.
La perspective de René Déquier
Pour le représentant de la DSFM à la Coalition francophone de la petite enfance du Manitoba (1), la petite enfance est « la fondation sur laquelle est bâtie la francophonie de l’avenir ».
« Toute la recherche indique que le cerveau se développe le plus au cours des premières cinq années de la vie d’une personne (voir l’encadré La clé donnée en 1999 page A7). Les écoles françaises se doivent de contribuer le plus possible au bon développement des petits d’âge préscolaire. Surtout en milieu minoritaire. C’est pourquoi nous avons collaboré avec nos partenaires pour faire en sorte que les familles, les garderies et les écoles travaillent ensemble pour créer des milieux où les petits puissent se développer et s’épanouir en français. »
La perspective de Joanne Colliou
Dotée de 27 ans d’expérience dans le domaine de la petite enfance, Joanne Colliou est gestionnaire de la Coalition francophone de la petite enfance du Manitoba depuis 2008. Elle rappelle cependant que ce n’est pas toujours chose facile :
« La Coalition a développé et gère les Centres de la petite enfance et de la famille (CPEF). Ce sont des endroits où les parents d’enfants d’âge préscolaire peuvent se rendre avec leurs petits – pour jouer, pour obtenir de la formation et des appuis et pour rencontrer d’autres parents. C’est un modèle qui a été imité dans d’autres régions du Canada et d’autres pays. Le chercheur ontarien James Fraser Mustard a même