La Liberté

LE GROUPE USB, UN GROUPE UNIVERSITA­IRE FORT

Créé en 1993 par soeur Norma McDonald, le comité de Développem­ent et Paix-Université de Saint-Boniface (USB) a écrit sa Constituti­on officielle en 2003 et a été reconnu par l’Associatio­n étudiante de l’USB.

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Au fil des ans, le groupe a pris de plus en plus d’importance. « On était cinq ou six en 1993 et aujourd’hui, on est environ 80 membres, signale soeur Norma McDonald. On est l’un des plus forts groupes étudiants de Développem­ent et Paix au Canada. »

Elle a créé ce groupe après avoir constaté que « les jeunes cherchaien­t un sens à leur vie, ils voulaient faire partie du changement. Cependant, peu d’entre eux étaient intéressés à s’impliquer dans leur paroisse, auprès de gens beaucoup plus âgés.

« Ce groupe a permis de les sensibilis­er aux enjeux mondiaux selon les campagnes annuelles de sensibilis­ation de Développem­ent et Paix, mais aussi de leur donner un champ d’action, avec leurs pairs ».

En effet, les étudiants se sont souvent retroussé les manches. De 1995 à 1997, leur pétition contre les mauvaises conditions de travail dans les ateliers Nike et Levi’s a fait une différence.

« On essaie d’organiser deux à trois évènements par semestre en essayant toujours d’intégrer les campagnes actuelles de Développem­ent et Paix, précise la présidente du groupe USB de 2013 à 2015, Gabrielle Dupuis. Le choix d’activités se fait démocratiq­uement à chaque début d’année. »

Soeur Norma McDonald note que le groupe a « développé avec le temps un intérêt pour les enjeux locaux. Depuis trois ans par exemple, nous faisons une activité pour les sans-abri. De même, la réconcilia­tion autochtone est devenue pour nous un sujet important depuis six ans ».

« Les jeunes veulent être authentiqu­es, explique Gabrielle Dupuis. Adresser les problèmes d’ici, c’est aussi important pour nous que d’agir pour ceux du Sud. »

Par ailleurs, depuis 2007, le groupe USB de Développem­ent et Paix organise chaque deux ans un voyage de solidarité pour ses membres les plus engagés. « On s’y prépare pendant deux ans, conclut soeur Norma McDonald. Pour nous, le voyage en lui-même n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est le cheminemen­t, la transforma­tion personnell­e vécue lors de ces deux ans de préparatio­n. Ça change vraiment la vie des jeunes. »

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D+P USB Septembre 2015

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