La Liberté

Quand l’émotion pousse à écrire

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Madame la rédactrice,

C’est encore sous l’effet de l’émotion que je prends la plume aujourd’hui, en ce jour anniversai­re de la pendaison de Louis Riel. Pendant la commémorat­ion traditionn­elle organisée par notre Union nationale métisse, j’ai ressenti une fierté très spéciale d’être un Franco‐Métis. Une fierté que je n’avais pas eue depuis bien longtemps.

Les belles paroles de notre présidente Paulette Duguay étaient exprimées avec tant de simplicité que les personnes autour de nous étaient vraiment émues. Pour renforcer la solennité de la cérémonie, Paulette avait demandé au deux tambours (Dolorès Gosselin et moi‐même) de continuer à jouer, même pendant que les gens parlaient.

C’est donc au son continu des tambours que l’aîné Guy Savoie nous a adressé la parole. On était en demi‐cercle autour de lui. Ses mots étaient si simples, si bien choisis, si près de son coeur que des larmes lui sont venues, tellement il était ému.

Justin Johnson a lu un poème de Riel. Vania Gagnon a donné un petit résumé de la vie de Didyme Lépine. Dans la langue qu’on parle à Saint‐ Laurent, Jules Chartrand a raconté l’assassinat d’Elzéar Goulet. Georges Beaudry a chanté les fameuses paroles de Pierre Falcon écrites après la bataille de la Grenouillè­re.

Ensuite un représenta­nt de la SFM a finalement reconnu le travail du groupe de personnes de l’Union nationale métisse Saint‐Joseph du Manitoba. Ce groupe de gens dévoués qui est parvenu à préserver la langue et les coutumes qui ont toujours été si chères aux Métis qui nous ont précédés.

Pour ajouter de la variété au programme, Joëlle Brémault nous a interprété, la voix tremblante, une chanson. Mémère métisse Dolorès l’eau.très nécessitév­oulait Gosselinav­ec Une appropriée.C’étaitune nous soupea de prièremis expriméfai­re protégerau­xfin touchanter­éfléchirà pois d’unela cérémoniel­a et terre manièresur­de quiet la la réchauffer­au bonne l’étaient Centre galette déjà, nos du ont puisqu’ils estomacs. patrimoine­ensuite venaientNo­sété servies coeurspour de se en faire français. nourrir Ce juste que avec j’ai des aussimots savouré,entendre des c’était discoursde ne de pas politicien­savoir à qui font des belles phrases, comme on entend à la cérémonie organisée par la Manitoba Metis Federation. Tous ces grands mots de politicien­s dont on ne sait jamais trop s’ils sont sincères ou pas. Paul Desrosiers Membre de l’Union nationale métisse Saint‐Joseph du Manitoba Le 16 novembre 2016

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