Dessiner et créer pour mieux se dépasser Résultat : ses apprentis ont pu faire appel au crayon à mine, aux pastels gras et secs, au pinceau. Ils ont aussi créé des caricatures, des dégradés en noir et blanc et pratiqué la styrographie.
Dans la salle polyvalente de l’école Gabrielle-Roy, pas un bruit. Une quinzaine de jeunes s’applique et se concentre, pinceaux à la main, même si la séance de 90 minutes tire à sa fin. Le cours de dessin pour enfants, une initiative du comité culturel d’Î
Le cours de dessin pour enfants du comité culturel d’Île-des-Chênes a d’abord été offert en mai, sur une période de huit semaines. La reprise, qui a commencé début octobre, fait l’unanimité des jeunes et des parents.
Bethany Saurette, qui a dix ans, a insisté dès le printemps que ses parents l’inscrivent au cours. « Il n’y avait plus de places en mai. Quand j’ai appris qu’il y aurait un deuxième cours, j’ai insisté à nouveau.
« Le thème du cours est
Le dessin bizarre. J’aime beaucoup ça! J’ai pu dessiner des visages curieux où deux différents profils forment un visage vu d’en face. Chaque semaine, il y a du nouveau. J’aime collectionner mes créations dans mon portfolio artistique. »
Nicole Saurette, sa mère, a « hâte d’être surprise ». « Je n’ai vu aucune des créations de Bethany. Les dessins des jeunes seront présentés aux parents à la toute fin du cours. Ce que j’ai déjà pu constater, c’est que les dessins de Bethany se sont améliorés. Je vois déjà comment sa manière de dessiner et de faire de l’art a changé depuis le début du cours. »
Ce progrès, affirme Nicole Saurette, est en grande partie dû aux connaissances et à la qualité de l’enseignement de Colette Balcaen, l’artiste visuel qui anime le cours : « Colette offre une expertise qui sert de beau complément à ce qui est offert à l’école. Elle est une artiste, avec un bac en Beaux-Arts. Elle connaît sa matière. »
Colette Balcaen est aussi une enseignante à la retraite qui, pendant 31 ans, a enseigné aux jeunes de la maternelle à la 3e année. Comment s’y prendt-elle pour s’adresser à un public jeune? « Je pars à leur niveau et je les invite à aller plus loin. Lors de chaque soirée, je présente d’abord un grand artiste, comme Dali, pour parler de son style et de ses techniques. Ensuite, les jeunes et moi explorons une technique en particulier. Et les outils qui peuvent rendre justice à ces techniques. »
Brianne Beauchemin, 12 ans, et sa soeur Janelle, 10 ans, expliquent à l’unisson « comment ça marche ».
Brianne : « Tu prends un morceau de styromousse et tu traces le dessin que tu veux faire dessus. Ensuite, tu prends de l’encre et tu l’appliques, avec un rouleau, sur la styromousse. »
Janelle : « La styromousse est prête. Tu l’étampes sur une feuille blanche. Il restera des lignes blanches où tu avais tracé ton dessin sur la styromousse. Et puis, une fois que tu as lavé la styromousse, tu peux étamper ton papier au même endroit, avec une autre couleur. Ça vraiment cool, l’effet! »
Leur mère, Joanne Beauchemin, est également épatée. « Mes filles ne dessinaient pas à ce niveau à la maison. Elles s’amusent à des nouvelles choses avec les couleurs. Le cours a vraiment stimulé leur imagination.
« Je suis très heureuse que le comité culturel ait proposé cette activité aux familles d’Île-des-Chênes. Le cours de dessin pour enfants est mon tout premier contact avec le comité culturel. S’il y a d’autres cours et activités du genre, on s’y intéressera certainement. »