La Liberté

Voyager pour mieux apprendre

L’émission pour enfants Canot Cocasse est disponible sur UNIS TV tous les dimanches matins à 7 h. La série est réalisée par Danielle Sturk, et produite par Charles et Patrick Clément de Manito Média.

- Charlotte ALTIERI presse2@la-liberte.mb.ca

La saison 1 de Canot Cocasse est officielle­ment sortie sur UNIS TV le 2 janvier, tandis que le tournage de la saison 2 est en cours. Charles Clément, qui tient à la fois le rôle de producteur et celui d’acteur, en tire une immense fierté. « C’est un rêve devenu réalité qu’une série métisse soit diffusée sur nos écrans. »

Canot Cocasse est une émission francophon­e hybride, une des premières dans son genre au Canada. Elle met en scène à la fois des acteurs et des personnage­s de dessin animé.

La série développe les aventures de trois jeunes campeurs et deux voyageurs du Camp Manitou, transporté­s par un canot magique. Pédagogiqu­e, elle vise un public âgé de 5 à 7 ans.

Charles Clément explique : « C’est avant tout une série divertissa­nte pour les jeunes. Ils vont apprendre mille et une choses sur l’univers, mais aussi sur les vertus de la patience et du travail d’équipe. »

Aux yeux du producteur, l’animation « rajoute une touche magique à la série ». Car le canot cocasse représente tout un monde, « celui des sciences naturelles, mais aussi de la découverte. »

Reste que cette touche de fun est coûteuse. Le budget de la saison 1 s’élève à près de 1,5 million de dollars. Les scènes de voyage sont créées dans un studio à Miramichi au Nouveau-Brunswick par le groupe Loogaroo.

La saison 2 devrait être diffusée en 2018. Après l’accueil positif de la première saison, la saison 2 a pour objectif de continuer sur la lancée dont l’objet est d’inculquer de nouvelles leçons de vie aux petits. Charles Clément souligne : « Les voyages seront plus beaux et plus grands. On a beaucoup appris de la saison 1. Cette foisci, on a pris de l’avance, autant au niveau de la scénarisat­ion que du montage. »

« Cette série, c’est avant tout une histoire de famille au sens large », estime Charles Clément. « Si le canot cocasse flotte bien, c’est grâce à l’implicatio­n de la communauté franco-manitobain­e. »

De la famille du réalisateu­r à la superviseu­re, nombreux sont ceux et celles à avoir partagé leur avis pour donner vie à ce projet, dont l’idée est née autour d’une table de souper en 2012.

Homme comblé, le producteur essaye de mettre en mots sa joie: « C’est incroyable d’avoir cette série à Winnipeg.

Au secondaire, je rêvais d’avoir mon propre TV show, mais je pensais devoir aller à Vancouver ou à Toronto! Canot Cocasse me permet de combiner toutes mes passions : les sciences naturelles et la télé. »

À l’avenir, Charles Clément aimerait pouvoir tourner d’autres saisons de Canot Cocasse. Il espère notamment pouvoir diffuser la série dans d’autres langues.

« J’aimerais faire découvrir les Métis au monde entier. Après tout, l’esprit de la série est universel. Quels enfants n’aiment pas la forêt et les aventures? ».

 ?? Photo : Gracieuset­é Manito Média ?? L'équipe de Canot Cocasse (de gauche à droite) : Marie-Anne Beaudette-Dallaire, André VrignonTes­sier, Josée Kornelson, Carmen Clément, Téo Lavack-Pelletier et Charles Clément.
Photo : Gracieuset­é Manito Média L'équipe de Canot Cocasse (de gauche à droite) : Marie-Anne Beaudette-Dallaire, André VrignonTes­sier, Josée Kornelson, Carmen Clément, Téo Lavack-Pelletier et Charles Clément.
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