Objectif : rehausser les possibilités de l’école
Les efforts de recruter des élèves pour la DSFM se poursuivront à Altona, et tout probablement à Neepawa. Aucune inscription à l’école Jours de Plaine n’a été obtenue de la rencontre publique du 31 janvier à Dauphin. Mais l’optimisme reste de rigueur.
La force d’attraction pour Jours de Plaine ne s’est pas avérée forte à Dauphin.
Un seul couple a exprimé le désir d’inscrire leur enfant à l’école de langue française à Laurier. Le hic : l’inscription ne se fera pas à la prochaine rentrée, puisque le futur élève n’a que deux ans.
Leah Delaurier-Bray, la directrice de l’école, ne se laisse pourtant pas décourager : « On est légèrement déçu. Mais il fallait tenter l’expérience pour voir si les Dauphinois étaient intéressés. En bout de ligne, on n’a pas eu beaucoup de parents potentiels à la rencontre. »
La responsable de Jours de Plaine ne manque pas d’explications : « La présence d’une école d’immersion à Dauphin, et la distance que doivent franchir les élèves pour se rendre à Laurier ont joué contre nous. Surtout qu’on proposait un service d’autobus de type express, où les parents auraient été obligés d’apporter leur enfant à un point central d’embarquement. »
Marco Ratté, le directeur général adjoint de la DSFM, ne baisse pas non plus les bras. « Il y aura tout probablement une rencontre semblable à Neepawa, fin mai. Neepawa n’a pas d’école d’immersion. Pourtant il existe un potentiel de familles francophones et exogames. Notre but est d’augmenter le nombre d’élèves pour rehausser les possibilités de Jours de Plaine, en termes des cours offerts. Aussi, plus une école a d’élèves, plus il y a de profs et d’auxiliaires. Le rapport élèveenseignant est meilleur. »
Leah Delaurier-Bray croit que l’objectif est réalisable. « En 2011, quand je suis devenue directrice, il y avait 35 élèves. On en compte désormais 57. En partie à cause de notre classe combinée de pré maternelle maternelle, établie en septembre 2014. Elle a attiré huit jeunes. Mais ça n’explique pas tout. Parce que dans toutes les maternelles des écoles anglaises de la région, les inscriptions ont chuté. À mon avis, c’est l’esprit très communautaire de l’école qui nous rend attrayant.
« Les familles sont très présentes et engagées. Le couple de Dauphin qui inscrira leur petit chez nous a été séduit par notre enthousiasme. Alors continuons de tenter notre chance ailleurs. » Marco Ratté a aussi les yeux fixés sur l’école régionale SaintJean-Baptiste, dans la perspective d’ouvrir de nouvelles possibilités pour cet établissement. À cette fin une rencontre se tiendra à Altona le 11 mai.
« À 103 élèves, l’école se porte très bien. Mais il y a toujours moyen d’améliorer la situation. Ça ne coûte pas bien cher d’organiser une soirée rencontre. Pour Dauphin, on avait placé des annonces à la radio et dans le
Dauphin Herald. Pour le reste, c’est surtout une question de temps et d’organisation.
« À Altona, on pourrait assez aisément convaincre plusieurs familles. Surtout que la distance entre Altona et Letellier, où un de nos autobus embarque de nos élèves, n’est que de 22 kilomètres. Pour moi, c’est à deux pas. »