La Liberté

ÎLE-DES-CHÊNES REVERRA LES BONHOMMES

- Daniel BAHUAUD redaction@la-liberte.mb.ca

Aux yeux des organisate­urs du premier Festival des bonhommes de neige d’ÎlesdesChê­nes, l’initiative à vocation communauta­ire s’est soldée par un succès. Déjà, des idées circulent sur la façon de procéder à des améliorati­ons pour la deuxième édition.

Plus de 300 personnes ont assisté au tout premier Festival des bonhommes de neige d’Île-des-Chênes. Pour Marc Palud, membre du comité organisate­ur, ce succès initial est de bon augure pour l’avenir de la fête, voulue comme un rendez-vous annuel.

Marjorie Beauchemin, une résidente d’Îledes-Chênes, est « plus qu’heureuse » que le Festival des bonhommes de neige du 11 février ait vu le jour.

« Quelle bonne idée! C’est fantastiqu­e. Un festival d’hiver, ça nous permet de sortir de nos cabanes, d’aller retrouver des amis et de rencontrer du nouveau monde.

« Et il y avait beaucoup d’activités. Du hockey à l’aréna, des démonstrat­ions de ringuette et de taekwondo, de la motoneige. Je suis grand-mère, alors j’ai surtout aimé voir les enfants s’amuser sur les châteaux gonflables. C’est d’une grande simplicité, mais la joie des petits était palpable. Vraiment, un pareil évènement aurait dû exister depuis déjà longtemps. »

Claire Hince, une autre résidente, qui a participé au tournoi de cribbage, est « contente que les organisate­urs ont aussi proposé des activités plus tranquille­s, à l’intérieur ». « Rien de mieux que se retrouver avec des amis autour d’une planchette de cribbage. »

De tels commentair­es font également le bonheur Marc Palud, qui est le vice-président de la Chambre de commerce de Ritchot.

« On sait déjà que le Festival sera un évènement annuel. C’est ce qu’on souhaitait. On pense donc à l’organisati­on de la deuxième édition. »

L’idée d’une fête hivernale a d’abord été proposée le 14 novembre 2016, lors d’une rencontre organisée par la Municipali­té de Ritchot pour discuter de l’embellisse­ment de la rue Principale d’Île-desChênes.

Marc Palud raconte : « Chris Ewen, le propriétai­re du Capo di Grande Coffee Lounge, a lancé l’idée. J’ai tout de suite embarqué. On a monté une équipe de bénévoles, tous de la Chambre de commerce de Ritchot. Et on s’est mis au travail. On était huit. L’organisati­on a demandé pas mal de temps et d’énergie. »

Une douzaine de bénévoles supplément­aires a appuyé le comité le jour même de la fête.

L’homme d’affaires énumère quelques enseigneme­nts tirés de cette première expérience. D’une part, les organisate­urs ont compris comment élargir leur bassin de bénévoles.

« La deuxième édition comprendra encore une fois une soirée sociale. Celle qu’on a organisée a été très appréciée, et nous a permis de lever des fonds pour assurer une partie du financemen­t du Festival.

« Ce qu’on sait déjà, par contre, c’est que notre équipe ne l’organisera pas une deuxième fois. C’était un peu trop pour notre équipe de bénévoles. On était pas mal fatigués, le lendemain. Avant tout, on veut qu’à l’avenir la soirée sociale serve de collecte de fonds pour nos organismes communauta­ires. Ce serait bien si ces entités à but non lucratif pouvaient avoir l’opportunit­é de prélever un peu d’argent. »

Autre leçon : « Comme on veut encore plus de monde en 2018, on va s’assurer que le Festival coïncide avec un tournoi de hockey, lorsque beaucoup de personnes seront déjà à Île-desChênes. »

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