La Liberté

Le marais Oak Hammock s’invite à Réal-Bérard

Lumière sur l’École communauta­ire Réal-Bérard

- Environnem­ent – Nature – Enrichisse­ment

L’année dernière, Stephanie Hayma, enseignant­e en 6e année à l’École communauta­ire Réal-Bérard, avait emmené sa classe en sortie scolaire au Centre d’interpréta­tion du marais Oak Hammock. Cette année, elle a fait venir une intervenan­te à l’école pour que tous les élèves puissent en bénéficier. proposées. « Le Centre On pouvait m’a envoyé choisir la des descriptio­n sessions des de sciences activités naturelles et de sciences humaines, avec un atelier de jeux autochtone­s. J’ai proposé aux autres enseignant­s de participer. Ils se sont tous inscrits, de la maternelle à la 8e année. » Du 24 au 26 janvier, chaque classe a passé une heure avec Lorène Lailler, l’intervenan­te du centre. Dans la classe de Stephanie Hayma, les élèves ont étudié les amphibiens. « Lorène avait des animaux que les élèves pouvaient toucher. Elle a amené une différente perspectiv­e, une différente voix pour montrer des exemples auxquels on n’a pas toujours accès dans nos salles de classe. Le centre du marais n’est pas loin, les élèves peuvent y aller pour continuer à apprendre s’ils le souhaitent. » La directrice adjointe Kathy Marion explique que ces ateliers « permettent d’augmenter la curiosité des jeunes et de rendre les sciences vivantes, tout en restant alignés avec nos programmes d’études. » Au total, Lorène Lailler a présenté sept ateliers, tous choisis par les enseignant­s en fonction de ce qui était pertinent pour eux par rapport au curriculum. L’atelier sur les reptiles et les amphibiens a permis à Josiah Friesen, en 6e année, d’approfondi­r ses connaissan­ces. « On a comparé les reptiles et les amphibiens. J’ai appris que les oeufs de tortue avaient à peu près la taille d’une balle de ping-pong. On a vu des oeufs d’un serpent rare au Manitoba, et on a aussi pu toucher des objets. Apprendre comme ça, c’est différent, parce qu’on voit et on utilise des choses qu’on n’a pas en classe, comme des oeufs de grenouille ou de crapaud. J’ai aimé la partie où on a vu tous les amphibiens qu’on a au Manitoba avec les bruits qu’ils faisaient. Tout le monde disait : Oh, j’ai ça chez moi! » Sophia Fehr, en 5e année, a participé à un atelier de jeux autochtone­s. « Il fallait construire un squelette avec des os. On a aussi joué avec des roches. Il fallait faire une forme pendant que notre partenaire fermait ses yeux, il regardait pendant dix secondes et devait refaire la forme. Cet atelier nous a fait travailler sur des habiletés comme la mémoire, l’équilibre et le travail en groupe. Je trouve que c’est le fun d’apprendre comme ça, parce qu’on travaille en jouant. »

« Apprendre comme ça, c’est différent, parce qu’on voit et on utilise des choses qu’on n’a pas en classe. » Josiah Friesen, 6e année.

 ??  ?? Tous les élèves de la maternelle à la 8e année ont eu l’opportunit­é de participer à un atelier sur l’un des thèmes de sciences de leur programme d’étude.
Tous les élèves de la maternelle à la 8e année ont eu l’opportunit­é de participer à un atelier sur l’un des thèmes de sciences de leur programme d’étude.
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada