La Liberté

Jérémie & The Delicious Hounds : fidèles au rendez-vous

- Valentin CUEFF

« Un rêve de toujours ». C’est avec ces mots que Jérémie Brémault décrit la première fois qu’il a joué au Parc du Voyageur, en 2015. Originaire de SaintBonif­ace, le leader des “canidés exquis” raconte qu’il va au Festival du Voyageur « chaque année depuis tout petit ». Et qu’il attendait impatiemme­nt le moment où il passerait du statut de festivalie­r à celui de musicien sur scène! « J’ai grandi dans une famille très musicale. Je voyais mes cousins et cousines jouer au Festival et je les admirais. J’aspirais à être un jour sur la scène moi aussi. » Mission accomplie, et plus d’une fois : Jérémie & The Delicious Hounds sont revenus chaque année depuis 2015, et s’imposent désormais comme l’un des rendezvous immanquabl­es de l’évènement. « Jouer à ce festival, notre plus grand festival francophon­e, c’est un accompliss­ement pour nous », se réjouitil. (1) Depuis la précédente édition, le groupe n’a pas chômé. En mai 2017, ils sortaient simultaném­ent deux disques, l’un en anglais, l’autre en français. Le mois suivant, ils jouaient leur premier concert dans l’Est, au Festival Folk et Guitares d’Aylmer. Pour Jérémie Brémault, ce n’est que le début de l’aventure : « Nos premiers EPs étaient une introducti­on à qui on est. Maintenant, on espère vraiment faire une poussée au prochain lancement d’album, et partir en tournée. Parce que c’est la meilleure façon de se faire connaître, de se mettre en live. « Depuis la sortie des disques, on travaille continuell­ement sur de nouvelles musiques. On va présenter quelques nouvelles chansons au Festival, et aussi des reprises. » Il ajoute que les Delicious Hounds continuero­nt de chanter dans les deux langues – l’un des fondements de l’identité du groupe. Et ces nouveaux morceaux, de quoi parlentils? « De coeur brisé, d’amour, mais aussi d’économie, révèle Jérémie Brémault. C’est un mélange, il y a de tout. » Les cinq musiciens qui forment le noyau dur du groupe s’entoureron­t parfois aussi de nouveaux membres le temps d’une chanson. Une façon de les pousser encore plus loin. « Tu peux écrire un morceau, un album, mais il faut toujours faire des arrangemen­ts ici et là. Tu apprends continuell­ement de nouvelles tournures à amener dans des chansons. » Écriture ou non, Jérémie Brémault et son groupe ne rateraient pas le rendezvous avec le Festival du Voyageur, lieu de rencontres et de fun qui n’a pas son pareil. « Ça amène de la joie dans l’hiver parce qu’ici, la saison peut être pas mal affreuse. Le Festival casse l’hiver en deux, et donne une pause pour sortir et s’amuser à ceux qui ne peuvent pas se permettre d’aller dans le sud. Malgré les – 40˚ C! « En outre, depuis quelques temps, le Festival a réussi à communique­r avec la jeunesse. En plus de la musique traditionn­elle, ils proposent toutes sortes d’autres musiques. C’est exceptionn­el », conclut le leader du groupe. (1) Le 18 février à 19 h 30 dans la tente RivièreRou­ge.

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Photo : Gracieuset­é Samuel Fréchette

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