Thérèse Chaput
Thérèse Chaput, née Perron, est décédée le 15 avril 2018 à l’âge de 100 ans. Elle est née à Caliento et a grandi à Saint‐Adolphe. En 1950, après la grande inondation, elle déménage à Richer avec son mari, Antoine et leur famille où ils s’installent sur une ferme laitière. En 2010, elle passe 28 mois à Sainte‐ Geneviève et finalement en 2013, après 11 mois d’attente à l’Hôpital Sainte‐Anne, elle devient résidente de la Villa Youville à Sainte‐Anne.
Elle laisse dans le deuil ses huit enfants et leurs conjoints : Faye, Gilbert et Della, Denis et Sharon, Albert et Lina, Michel et Monique, Janine et Gilbert, Patrick et Ruby, Georges Saltel. Elle laisse également une soeur, Yvonne Larose, deux belles‐soeurs, Thérèse Perron et Agnès Bichon, un beau‐frère, André Chaput, deux brus, Denise Yestrau et Claudette Nault et plusieurs neveux et nièces. Elle laisse aussi ses 19 petits‐enfants : Aaron et Sasha; Daniel; Mona, Marc et Luc; Guy et Rhéal; Joël et Nadine; Chantal, Lucile, Madeleine, Jean‐Guy, Pierre et Patrick; Brittanie, Kirsten et Hillari. Memère avait aussi 37 arrière‐petits‐enfants et chacun lui était très précieux et spécial.
L’ont précédée dans l’au‐delà, son mari, Antoine en 1975 et son fils aîné, Émile en 1969; ses parents, Émile Perron et Anna Milette, ses beaux‐parents, Flavien Chaput et Anna Marion; ses frères et soeurs et conjoints: Irène (Clovis Proteau), Marguerite (Joseph Rivard), Urbain (Rose‐Marie Marcoux), Gérard (Lucille Proteau), Léon, Henri, Lorraine (Maurice Lebleu) et un beau‐frère, Léopold Larose. De sa belle famille Chaput, l’ont précédés : Gérard et Margaret, Eugène et Jane, Joseph et Rita, François Bichon, Georges et Genevieve, Elmire, Thérèse et Jean Brodeur.
Née dans une famille où régnait l’amour et la foi chrétienne, elle avait une grande affection pour tous ses frères et soeurs et leurs familles, ainsi que ses cousins et cousines. Sa foi était inconditionnelle et inébran‐ lable tout au long de sa vie et jusqu’à la fin. À l’école, elle a appris à lire et a ainsi développé son goût de la lecture. Au cours de sa vie, elle a lu des milliers de livres et ainsi son vocabulaire raffiné est né. Comme jeune adolescente, elle a obtenu son diplôme de 12e année.
Son infirmité aux pieds et aux jambes ne l’a pas laissé abandonner aucune responsabilité, au contraire, cela a accentué sa force intellec‐ tuelle et spirituelle. On disait qu’elle n’était pas entêtée, mais persévé‐ rante. Elle était notre matriarche de la prière. Chaque jour, elle priait pour sa famille, pour tous ceux qu’elle connaissait et pour tous ceux qui lui demandaient d’intercéder pour eux. Pour sa grande famille, elle était notre pilier, notre forte‐ resse sur qui on pouvait toujours compter. Pour ses enfants, petits‐ enfants et arrière‐petits‐enfants, elle était l’exemple parfait de foi chrétienne, toujours de bonne humeur, donnant conseil à ceux qui en demandaient sans jamais juger ou condamner.
Elle a beaucoup participé aux activités de la paroisse de Richer et a aussi organisé plusieurs collectes de fonds. Plus jeune, elle gardait sa mère et sa belle‐mère, Anna et Anna. Ainsi, elle et son mari, Antoine, recevaient chez eux beaucoup de parenté et de voisins. Le repas du dimanche midi, habituellement de poulet rôti avec pain frais fait à la maison est devenu légendaire au cours des années. Même les amis des enfants parlent encore aujourd’hui de son pain et de ses gâteaux au chocolat qu’ils ont souvent eu la chance de déguster.
La famille tient à remercier les dirigeants et le personnel de la Villa Youville pour leurs bons soins et marques d’affection qui ont rendu ses dernières années remplies de temps heureux et mémorables pour elle et pour nous tous. Elle avait un attachement authentique pour les autres résidents, en particulier son amie, Louise. Elle aimait bien ce temps spécial à faire des biscuits avec d’autres résidentes et Jeannette Ruest et aussi le chant avec Marie Gagnon. Le départ de Thérèse va créer un vide pour ses amies, Lucienne Richard et Claire Logan qui depuis longtemps étaient toujours fidèles au rendez‐vous du mercredi après‐midi. Plusieurs vont ressentir un manque maintenant qu’elle n’est plus là. Sa bonne humeur, son sens de l’humour raffiné et sa pieuse présence étaient bien appréciés de tous.
Nous voulons souligner le travail de ses chères amies, soeur Céline Vermette et soeur Irène Rioux; votre présence, vos visites, votre encoura‐ gement et vos prières apaisaient nos coeurs et nos âmes! Nous voulons remercier Docteur Gabriel Lemoine, son médecin de longue date, pour son professionnalisme et sa compassion au cours de toutes ces années.
Depuis quelques années, elle disait assez souvent, « il ne faut pas s’inquiéter de mourir... ça va venir tout seul, il faut plutôt s’occuper de bien vivre ». Quel beau témoignage pour nous tous! Ses dernières paroles étaient : « Je vous aime tous »!
La célébration de la résurrection a eu lieu le samedi 21 avril à l’église de Sainte‐Anne. Nous voulons remercier l’abbé René Chartier et Monsieur Aurèle Boisvert qui ont préparé cette belle cérémonie. Ceux et celles qui veulent offrir un don à la mémoire de notre chère Thérèse peuvent le faire à la Villa Youville, 15, chemin Charrière Sainte‐Anne (Manitoba) R5H 1C9 ou encore Fonds Hôpital Ste‐Anne Inc. 52, rue St‐Gérard, Sainte‐Anne (Manitoba) R5H 1C4