La Liberté

Des scienti iques en voie d’éclosion

- Daniel BAHUAUD dbahuaud@la-liberte.mb.ca

Les domaines des sciences, de la technologi­e, de l’ingénierie et des mathématiq­ues ont longtemps été dominés par les hommes. Or le vent tourne. À l’exemple de trois élèves de la 8e année qui se sont rendues à Ottawa pour l’Expo-sciences pancanadie­nne, tenue du 15 au 18 mai. AMY GUDMUNDSON,

une élève de l’École Jours de Plaine à Laurier, a remporté la Médaille d’or, catégorie junior, pour son projet Notre avenir

avec le vermicompo­stage! : « Je fais du vermicompo­stage à la maison. L’an dernier, j’ai initié un projet de vermicompo­stage à l’école. Malgré cette expérience, je me posais beaucoup de questions. Quelle était la meilleure proportion de vermicompo­st à déposer dans la terre de son jardin? Est-ce que les vers transmette­nt des bactéries pathogènes dans le compost? Si oui, quel était l’impact pour les légumes? Au bout de ses recherches, Amy Gudmundson a conclu qu’un mélange de 70 % de vermicompo­st et de 30 % de terre était le mélange idéal pour fertiliser. De plus, elle a constaté qu’il n’y avait aucun risque de bactéries pathogènes. « Les vers rouges ont l’avantage de manger beaucoup de pelures de fruits et de légumes. Et ils ne s’infiltrent pas profondéme­nt dans le sol. Ce qui veut dire que les nutriments qu’ils produisent restent à la hauteur des racines de la plupart des plantes d’un jardin. » Élèves en 8e année à Holy Cross School, Emily Doyle et Vrinda Vyas étaient également au rendez-vous à Ottawa, après avoir obtenu deux des trois premières places de l’Exposcienc­es régionale Bison organisée par un regroupeme­nt de 13 écoles confession­nelles du Manitoba. VRINDA VYAS : « J’ai étudié comment les assoupliss­ants liquides peuvent grandement affecter l’ in inflammabi­lité des tissus en coton et en polyester. J’ai lavé des tissus variés en ajoutant de l’assoupliss­ant. Et j’ai lavé les mêmes sortes de tissus sans assoupliss­ant. Ensuite, je les ai brûlés. Les résultats étaient étonnants. Les vêtements avec assoupliss­ants ont tous brûlé beaucoup plus rapidement. Même le polyester a fondu plus rapidement! « Le tissu le plus dangereux, c’est la flanelle de coton. Le risque pour les enfants qui portent un pyjama de flanelle est élevé.

« L’idée du projet m’est venue lors d’un voyage récent en Inde pour visiter de la parenté. On connaissai­t une famille dont la maison avait brûlé. Dans la buanderie, des vêtements lavés à l’assoupliss­ant, qui avaient été pliés et rangés, n’étaient plus que des cendres, alors qu’un tas de vêtements prêt à laver étaient intacts. »

EMILY DOYLE

est « une passionnée de robotique ». « J’ai fabriqué un bras robotique qui peut ramasser une bille et la déposer dans une tasse placée à une élévation supérieure.

« J’ai créé les scripts informatiq­ues qui contrôlent le bras robotique, que j’ai ensuite imprimé avec une imprimante 3D. J’ai relié mon ordi au robot avec un microcontr­ôleur. « J’étais ravie. Et surprise de pouvoir me rendre à l’Exposcienc­es pancanadie­nne. C’était seulement mon deuxième projet du genre. L’an dernier, j’ai présenté un projet sur la manière dont les jeux vidéo affectent notre niveau de stress. »

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