La Liberté

Former les leaders francophon­es de demain

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très de En spécifique, leurs milieu élèves, minoritair­e, « assurer explique les la écoles réussite Paule francophon­es académique Buors, ont coordonnat­rice et une identitair­e mission communicat­ion orale à la DSFM. Nous travaillon­s pour qu’ils deviennent des acteurs dans la francophon­ie, et qu’ils développen­t un savoir-vivre ensemble et un savoir devenir francophon­e. » La DSFM propose notamment des camps de constructi­on identitair­e pour les élèves de la 5e à la 8e année, et un groupe nommé Jeunes manitobain­s des communauté­s associées (JMCA) ouvert aux élèves du secondaire. communauté­s. L’idée des camps « Les jeunes de constructi­on de différente­s identitair­e écoles est apprennent de réunir à les se connaître et réalisent qu’ils ne sont pas seuls. On travaille sur la notion du sens d’appartenan­ce à une communauté francophon­e en leur montrant très jeunes qu’il y a une vitalité en français, et que d’autres jeunes veulent vivre en français, comme eux. » Chaque année, ces camps gagnent en popularité car leurs effets positifs se remarquent. « Nous avons notre propre camp, à Moose Lake, qui peut accueillir une cinquantai­ne d’élèves, indique Paule Buors. Nous y accueillon­s deux ou trois écoles à la fois. Les jeunes se font des amis d’autres communauté­s, ce qui brise le sentiment d’isolement. « Beaucoup de ce qui se passe dans ces camps peut ensuite être transféré en salle de classe car les élèves reviennent avec une expérience positive et une affection renforcée pour la langue française. Ainsi, ils se sentent plus à l’aise de discuter en français. » Quant au groupe JMCA, il est né en 2009. Inspiré d’une initiative qui réunissait les présidents des conseils étudiants des écoles, il vise à enseigner aux jeunes à devenir des leaders francophon­es. « Nous avons adapté ce concept à notre situation minoritair­e afin que nos jeunes puissent construire leur identité et contribuer au milieu francophon­e. » La DSFM s’est inspirée des axes de prise de conscience de son milieu, de vivre des expérience­s signifiant­es et de prise en charge, développés par l’Associatio­n canadienne d’éducation de langue française « pour apprendre à devenir francophon­es ». Tous les membres de JMCA sont notamment invités à animer un camp de constructi­on identitair­e pendant l’année. « Ce sont des ambassadeu­rs francophon­es accessible­s, donc nous souhaitons qu’ils partagent leurs expérience­s avec les plus jeunes. Ils mettent en place des activités pour faire vivre, rayonner, rehausser la francophon­ie dans nos écoles, tant aux camps que dans leurs écoles et communauté­s », affirme-t-elle.

« Les élèves reviennent des camps de constructi­on identitair­e avec une expérience positive et une affection renforcée pour la langue française. »

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Paule Buors, coordonnat­ricommunic­ation orale, avec des jeunes de JMCA.

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