L’art pour célébrer sa francophonie
Théâtre, musique, danse, arts plastiques À la DSFM, il n’y a pas de limite quand il s’agit de laisser les enfants s’exprimer. « La programmation artistique est mandatée par le ministère, explique Marie-Claude McDonald, coordonnatrice responsable de l’éducation artistique et de la communication orale. C’est important d’avoir une éducation artistique qui permet aux jeunes de construire leur identité, de faire des choix dans leur expression et de réfléchir à l’aspect positif qu’ils peuvent avoir sur le monde en faisant passer leurs messages. » Aussi souvent que possible, la DSFM offre aux élèves l’opportunité de partager leur travail avec le public lors d’expositions, de spectacles et de concerts. « On fait de l’art parce qu’on a quelque chose à communiquer. Nous voulons donc rendre leur travail accessible à tous, afin que les jeunes puissent partager leurs messages avec leurs pairs, leurs familles et la communauté dans son ensemble. » Chaque année, une grande variété d’événements est donc organisée pour permettre aux élèves de briller. « Pendant les ateliers d’humour, les jeunes travaillent avec des humoristes d’ici et d’ailleurs sur l’écriture et l’oral. En art dramatique, nous avons le Festival Marie-Claude McDonald, coordonnatrice en programmation théâtre jeunesse et la Ligue d’improvisation du secondaire tellement époustouflante (LISTE). Cette année, on a aussi travaillé avec les écoles pour développer l’improvisation chez les élèves du présecondaires. » La danse prend aussi sa place à la DSFM depuis deux ans avec deux écoles qui offrent, pour la première fois, des cours de danse au secondaire. Côté musique, « le Festival musique jeunesse explore la chanson francophone populaire chez les jeunes des écoles rurales éloignées qui n’ont pas toujours accès à la même programmation que les écoles de la ville. Dans toutes les disciplines artistiques, nous favorisons la création par les élèves. Quand les jeunes présentent un produit fini qu’ils ont créé, c’est leur identité qu’ils affichent, ils font entendre leur voix et ils prennent leur place dans la communauté francophone ».
En mai, la DSFM a aussi réuni plus de 1 000 élèves de la 4e à la 6e année pour chanter en choeur, à la Surboum. « À travers un tel événement, nous montrons aux jeunes que la francophonie n’existe pas juste dans les salles de classe. Elle est grande, vibrante, pleine d’énergie et nécessite d’être célébrée », conclut Marie-Claude McDonald.
« Quand les jeunes présentent un produit fini, c’est leur identité qu’ils affichent, ils font entendre leur voix et ils prennent leur place dans la communauté francophone. »