La Liberté

Le sport pour tous et en français

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Les championna­ts divisionna­ires et autres activités sportives organisées par la DSFM offrent aux élèves une occasion de faire de l’activité physique. Mais ce n’est pas le seul objectif.

« Ces rassemblem­ents donnent aux jeunes un temps de rencontre entre francophon­es dans un contexte sportif, explique Roger Charrière, coordonnat­eur à la programmat­ion de la DSFM. Souvent, les équipes de sport dont ils font partie en dehors de l’école sont anglophone­s. C’est donc une opportunit­é pour eux de rencontrer d’autres élèves francophon­es passionnés par les mêmes sports, venant d’autres environnem­ents. »

Ces activités leur permettent également de développer un esprit sportif, ainsi que d’apprendre à collaborer en français. « Les élèves sont fiers de faire du sport en français et de représente­r leurs écoles. Ils sentent qu’ils font partie de la grande famille de la DSFM. Ils peuvent aussi aller plus loin dans leurs habiletés développée­s en cours d’éducation physique. Remporter les championna­ts divisionna­ires pour leur établissem­ent leur donne une motivation supplément­aire de se dépasser. » Tous bienvenus

À travers ces compétitio­ns, la DSFM encourage l’idée de communauté. « Les sports que nous choisisson­s, comme le volleyball, le basketball, le badminton ou l’athlétisme, sont communs. Ce sont des sports qui, en club, sont réservés à l’élite, mais auxquels on peut aussi jouer dans sa communauté. À la DSFM, c’est ouvert à tous les élèves. »

Et s’il y a plus d’élèves que de places dans l’équipe, les écoles ont une solution. « Pour encourager le plus d’élèves possible à participer, nous n’hésitons pas à créer une deuxième équipe si nous avons des entraîneur­s sur place. »

L’aspect académique n’est cependant pas mis de côté. « Plusieurs écoles mettent en place des critères pour faire partie des équipes sportives. Ce sont des conditions qui permettent de mettre la priorité sur l’académique. Ainsi, les entraîneur­s savent que si les jeunes font des efforts en salle de classe, ils feront aussi des efforts sur le terrain de sport. »

« Les élèves sont fiers de faire du sport en français et de représente­r leurs écoles. »

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Roger Charrière, coordonnat­eur en programmat­ion
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