Maxime Bernier explore les marécages
Depuis que Maxime Bernier a qui é le Par conservateur il y a deux semaines en annonçant qu’il fondait son propre par poli que, les analystes poli ques s’en sont donné à coeur joie pour examiner les répercussions possibles de ces développements.
On s’entend généralement pour dire que très peu de ses collègues députés le suivront dans le désert poli que. On s’entend également pour dire que son nouveau par aurait un a rait très limité sur la scène poli que canadienne.
Enfin, quand on tente de cerner l’espace qu’il pourrait occuper dans notre système poli que, la réponse est inquiétante. Car les trois par s majeurs couvrent déjà toute la gamme idéologique de la droite à la gauche en passant par le centre. Si bien que les électeurs ont déjà amplement de choix. Alors il reste l’extrême droite, là exactement où se cantonnent les éléments les plus « déplorables » parmi nous, les racistes, les néofascistes, bref les mécontents de toutes sortes.
Au départ, le cheval de bataille de Maxime Bernier était d’abolir la structure de la ges on de l’offre qui, au Canada, protège l’industrie lai ère. Mais un tel programme n’est pas suffisant pour monter une campagne na onale. Alors le Beauceron conteste maintenant le système actuel d’immigra on au Canada, où il a trouvé (apparemment) un terrain fer le chez sa base électorale.
Les sondages indiquent en effet qu’il y a des votes à aller chercher dans ce e direc on. Pas assez pour former un gouvernement, certes, mais juste assez pour interdire la victoire à un Par conservateur devenu compé f face à un gouvernement Trudeau nouvellement affaibli. Et aussi juste assez pour engendrer des divisions profondes dans la société canadienne.