La Liberté

Saint-Joachim apporte son soutien aux plus démunis de sa communauté

-

« Tout le monde voit le Canada comme un pays très riche, mais on voit encore beaucoup de pauvreté, dans les grandes villes et dans les plus petites communauté­s. » Sophie Picton, 9e année.

travaille Steinbach, Depuis avec pour plusieurs la collecter banque années, et alimentair­e distribuer l’École de Helping la Saint-Joachim nourriture Hands, aux à plus démunis du Sud-Est. Mariette Beauchamp, enseignant­e en 8e année, implique ses élèves chaque année. « L’organisati­on aide les membres de la communauté tout au long de l’année en remettant de la nourriture à ceux qui en ont besoin. À Saint-Joachim, nous organisons des actions ponctuelle­s pendant l’année, mais nous mettons le plus gros de nos efforts sur la période de Noël. » Quelques semaines avant les Fêtes, le groupe UNIS de l’école écrit des lettres qui sont envoyées aux familles. « On leur demande d’apporter de la nourriture, et on précise ce que la banque alimentair­e recherche. On a une liste de denrées non périssable­s comme des céréales, des conserves, des condiments ou encore des gros sacs de riz, qui sont ensuite partagées. Au temps des Fêtes, on peut aussi donner des jouets pour les enfants. » Puis, avant les Fêtes, Mariette Beauchamp emmène ses élèves à la banque alimentair­e. « Nous nous rendons

sur place pour remplir les boîtes destinées aux familles. J’implique mes élèves pour leur faire prendre conscience que tout le monde n’a pas la chance d’avoir des cadeaux de Noël, ou même un repas de Fêtes. » Lorsqu’elle a accompagné sa classe pour la première fois, l’enseignant­e a remarqué que certains jeunes ne réalisaien­t pas que la pauvreté touchait des personnes de

leur communauté. « Un de mes élèves m’a dit : Pourquoi est-ce qu’ils collectent des planches à neige? Il n’y a pas de neige en Afrique pour que les enfants jouent avec! Sur place, les employés expliquent l’utilité des boîtes que nous remplisson­s. La banque alimentair­e en distribue entre 800 et 1 000. » Sophie Picton, en 9 e année, se souvient de l’expérience qu’elle a vécue l’année dernière. « Quand Mme Mariette nous a parlé du projet, j’étais contente. Quand je voyais les personnes dehors, je ne savais pas comment les aider. J’étais Guide-amie, et chaque année on prélevait de l’argent et de la nourriture pour la période de Noël. Mais je voulais faire plus. » La jeune fille était consciente de la pauvreté de certains, mais n’imaginait pas que le phénomène touchait des membres de sa communauté. « J’étais étonnée d’apprendre que les paniers n’allaient pas jusqu’à Winnipeg, pourtant c’est un fait. Tout le monde voit le Canada comme un pays très riche, mais on voit encore beaucoup de pauvreté, dans les grandes villes et dans les plus petites communauté­s. » Sa camarade Dominique Tétrault, en 9e année, a toujours cherché des façons d’aider les autres. « Je suis dans un groupe de jeunes à l’église avec lequel on aide des causes différente­s chaque mois. J’ai du mal à croire que la pauvreté frappe des personnes de notre communauté. On a tendance à penser qu’au Canada, tout le monde est capable d’avoir un endroit où dormir et d’avoir de quoi manger, mais ce n’est pas la réalité. »

 ??  ?? Dominique Tétrault, Sophie Picton et Mariette Beauchamp.
Dominique Tétrault, Sophie Picton et Mariette Beauchamp.

Newspapers in French

Newspapers from Canada