Sous la coupole : un film beaucoup apprécié
Madame la rédactrice,
Il y a un mois, j’ai visionné le documentaire Sous la
coupole, réalisé par Danielle Sturk. Contrairement à tant d’autres, j’ai beaucoup apprécié ce film parce qu’on y explorait les aspects historiques d’un établissement dont je suis fière, ainsi que les enjeux du présent qui nous affectent. Si l’on prend la définition la plus simple de ce qu’est un documentaire, on découvrira que « c’est un film didactique, présentant
des faits authentiques non élaborés pour l'occasion (1). » Si l’on se réfère seulement à la définition, je crois que Danielle Sturk et Marie-ève Fontaine ont respecté la consigne. Je comprends que leur oeuvre ne plait pas à tout le monde, mais il y a toujours deux côtés à la médaille et il est impossible de plaire à tout le monde. En plus, je ne crois pas que leur objectif était de dénigrer l’université de Saint-boniface. Ayant participé en tant que comédienne et chercheuse au Projet 200, je sais que ces deux dames sont dédiées et fières du fait qu’on a enseigné le français pendant plus de 200 ans au Manitoba.
Je suis d’accord, par contre, qu’on dirait que l’on regarde « deux films différents », comme le mentionne Léo Robert. Mais, madame la rédactrice, je ne sais pas si je pourrais réaliser un documentaire de 50 minutes représentant tous les enjeux importants portant sur 200 ans d’histoire. Il aurait été intéressant de présenter tous les faits historiques que Carole Pelchat avait présentés pendant le projet collectif, mais je comprends qu’il fallait prioriser. Croyez-moi, je suis fière d’être finissante de deux baccalauréats d’excellence à l’université de Saintboniface. Mais je crois tout de même qu’il est quelque fois important de porter un jugement sur nos décisions et nos comportements afin d’évoluer vers un monde meilleur. Il est sûr que certains enjeux abordés dans le documentaire auraient pu être discutés plus longuement dans un autre documentaire, mais voyant toute la discussion qui est ressortie de cette projection, je crois que c’était le temps que nous soyons incités à en discuter.
Pour conclure, il faut se souvenir que l’on peut seulement modifier le présent et l’avenir et qu’il est impossible de changer notre passé. Un enjeu que je trouve crucial est le suivant : Qu’est-ce que nous faisons comme société pour améliorer notre chance de survie sur notre belle planète?
Combien de temps allons-nous encore maltraiter Mère Terre avant que l’on réalise qu’il faut faire quelque chose? Il serait intéressant que l’université de Saint-boniface et la communauté francophone discutent et agissent sur ces enjeux afin d’assurer un meilleur avenir pour nos enfants de demain.
(1) La définition vient du dictionnaire Google en ligne.