Succès sans précédent pour le camp REVE
Le camp REVE a accueilli une centaine de jeunes pour sa huitième édition cet été. Ce camp, d’abord proposé par l’accueil francophone puis en collaboration avec la DSFM depuis trois ans, est ouvert à tous les jeunes francophones. Gilbert Weeh, le coordonnateur du camp, explique les bénéfices de cette association. « Grâce à la collaboration avec la DSFM, nous avons pu agrandir notre capacité d’accueil. Cet été, nous avons accueilli 107 jeunes de six à 17 ans. Avant, on n’accueillait que jusqu’à 12 ans. Aussi, on a pu prolonger le camp à trois semaines à la place de deux. »
« Je me suis fait de nouvelles amies. Je conseille aux enfants de venir au camp REVE. Ça a été le fun, c’était même trop court. » Maeva Kouon, 14 ans.
Du lundi au vendredi, les jeunes se sont rendus à l’école Taché du quartier Saint-boniface. Pendant ce camp de trois semaines, les adolescents ont participé à plusieurs activités sportives, en plus des sorties culturelles et des promenades en pleine nature. Parmi les activités pédagogiques proposées, plusieurs nécessitaient un grand travail d’équipe et de collaboration entre les jeunes, ce qui a facilité leur intégration.
Gilbert Weeh précise : « La matinée était consacrée à des activités pédagogique en français. On voulait que les jeunes continuent de pratiquer leur français. D’ailleurs, le camp était ouvert à tous. Aux jeunes francophones, à ceux d’écoles d’immersion ou encore aux anglophones qui souhaitaient pratiquer leur français. »
L’objectif du camp REVE n’a pas changé. « Il s’agit dans un premier temps de permettre une meilleure intégration des jeunes de familles nouvelles arrivantes. Ils peuvent ainsi rencontrer d’autres francophones et comprendre la vie franco-manitobaine. Dans un second temps, il est question d’offrir des activités exclusivement en français. Après tout, REVE signifie recréation, vacances et éducation. »
Maeva Kouon, l’une des élèves de la DSFM participantes, est enchantée de son expérience : « J’ai choisi de participer au camp REVE parce qu’il était en français et que je m’ennuyais à la maison. J’ai aimé les sorties, la nourriture et les ateliers offerts par la police et Radio- Canada. En plus, je me suis fait de nouvelles amies. Je conseille aux enfants de venir au camp REVE. Ça a été le fun, c’était même trop court. »
Une autre participante de la DSFM, Faila Nendjo, renchérit : « Pendant le camp, on se fait des amis, on s’amuse et on mange bien. Je voudrais pouvoir faire ce camp pendant tout l’été! »
Cette année, 137 personnes voulaient participer au camp. Mais faute de place, 30 n’ont pas pu. Gilbert Weeh indique que « l’engouement pour le camp est toujours plus grand ».
Le camp REVE est gratuit grâce à l'appui financier de la DSFM et d'immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.