Faisons un grand ménage
Les péripéties de la vie du patriarche Joseph sur notre manière de vivre dans la société d’aujourd’hui. C’est une vieille histoire. 18e siècle avant notre ère. Pourtant, elle conserve toujours sa valeur normative, puisque Joseph est vendu en esclavage... par ses frères!
Vendre son frère! Est-ce possible de nos jours? La conscience publique, éveillée par les médias sociaux, s’élèverait avec force a été victime. En revanche, aujourd’hui, il y a bien d’autres méthodes secrètes, subtiles, esclavage honteux.
Selon les statistiques de l’organisation internationale du Travail, dont le siège 40 millions de personnes au monde victimes de l’esclavage moderne : 25 millions de personnes livrées au travail forcé et 15 millions de personnes engagées dans un mariage non-consenti. Une victime sur quatre était un enfant. L’esclavage moderne est une activité scandaleuse qui génère un 978 $ par personne en un
Une autre activité criminelle qui se multiplie des migrants. Ceux-ci paient des passeurs pour franchir illégalement une frontière victimes, qui pourraient rapporter pas moins de 10 milliards de dollars par année aux
Aucun être humain ne peut être traité comme une marchandise. La personne humaine dignité. Acheter et vendre des êtres humains est un acte répréhensible.
Il y a encore tant d’autres façons d’éliminer ceux qui nous gênent. Mais elles sont devenues si courantes qu’on les considère comme normales : l’étranger, le voisin, le collègue qu’on harcèle ou intimide par une série d’agissements hostiles et répétés, pour partir. Le racisme individuel et systémique. Éliminer... ou encore consentir en fermant les yeux sur tant de situations embarrassantes qui pourraient, si nous les dénonçons, troubler notre mode de vie. nous interpelle sur notre façon de vivre dans notre propre famille et dans la société. N’estce pas le temps de faire un grand ménage? Quand est-ce que nous nous considérerons tous comme des frères et des soeurs de la même famille humaine?
Vous pouvez aussi lire la Chronique religieuse de la semaine, ainsi que les chroniques antérieures sur le site Web de l’archidiocèse de Saint-boniface : http://www.archsaintboniface.ca/main.php?p=217