Direction d’école : pilier de sa communauté scolaire
Afin d’assurer son rôle de directrice de l’école régionale Saint-jean- Baptiste, Jennifer Wiebe a dû créer une nouvelle routine. « Je rencontre mon personnel chaque jour sur Teams. Nous discutons des progrès de nos élèves, des méthodes d’enseignement qui fonctionnent bien. Je leur donne les dernières informations que j’ai reçues de la Division et nous parlons aussi de santé mentale. Je tiens à m’assurer que chacun et chacune se porte bien. »
En plus des discussions quotidiennes avec son équipe, la directrice reste toujours disponible. « J’allume Teams le matin pour notre discussion et je ne l’éteins pas de la journée. Je suis toujours disponible si mes collègues ont une question ou l'autre.. La disponibilité, l’adaptation et la communication sont les clés pour réussir en ces temps de distanciation sociale. »
Pour Jennifer Wiebe, il n’est pas toujours facile de travailler à distance. « J’ai notamment rencontré deux défis. Le premier, c’est que je veux m’assurer que mon personnel a tout ce dont il a besoin, le tout sans les bombarder de rencontres ou d’informations, car je sais qu’ils ont beaucoup de travail. C’est la même chose pour les parents et les élèves. Je dois trouver un équilibre dans tout ça. C’est pourquoi je fais en sorte d’être le plus disponible possible pour répondre aux questions éventuelles.
« Un autre de mes défis est le manque de contact avec mes élèves. Ils rencontrent leurs enseignants sur Teams, mais moi je ne les vois pas du tout. Or ce contact avec eux est vraiment important pour moi. »
Jennifer Wiebe reconnaît par ailleurs que pour faciliter le travail d’équipe, « Teams est vraiment super. Le bureau divisionnaire nous a montré comment nous en servir et depuis, ça simplifie vraiment les choses pour tout le monde. On utilise aussi les courriels et les médias sociaux, notamment pour garder le contact avec les familles. Il nous arrive même de rejoindre certains de nos élèves par Facetime si ce n’est pas possible autrement.
« C’est déjà difficile en temps normal de répondre aux besoins de tous nos élèves, alors dans cette situation de confinement, c’est encore plus compliqué. Mais on fait notre maximum. On doit penser différemment, sortir de la boîte pour trouver d’autres idées. »
S’ajuster à ce nouveau mode de travail n’a pas non plus été simple pour la directrice elle-même. « J’ai eu besoin d’un peu de temps pour m’ajuster. Comment allais-je faire mon travail sans mon personnel et mes élèves? Je me suis habituée, mais j’espère pouvoir retourner à l’école bientôt, car c’est là que je fonctionne le mieux! »