La Liberté

C’est ensemble qu’on relève les défis!

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Très rapidement, le service de la programmat­ion de la DSFM a dû réagir et s’ajuster à la nouvelle réalité de l’apprentiss­age à la maison. Premier défi?

La nécessité de maîtriser les nouvelles technologi­es comme outils essentiels de travail et de communicat­ion. Rémi Lemoine, directeur de la Programmat­ion, se souvient : « C’est la première chose qui nous a préoccupés. On devait faire en sorte que tout notre personnel soit formé sur une même plateforme afin de poursuivre le travail et assurer l’apprentiss­age à distance des élèves. »

Ainsi, au-delà des défis techniques, c’est bien sûr assurer la continuité de la programmat­ion pour tous les élèves de la DSFM qui primait. « On devait rapidement donner un appui aux enseignant­s pour qu’eux-mêmes puissent communique­r avec leurs élèves. Ça a été un gros casse-tête, mais nos équipes y sont parvenues. »

Appuyer les enseignant­s

Un autre défi a été d’assurer un service d’appui efficace auprès du personnel enseignant. « On a réparti nos coordonnat­eurs en différente­s équipes qui faisaient office de lien entre les cycles et les services éducatifs. Une équipe fût dédiée à l’appui aux enseignant­s de la jeune enfance, une pour ceux de l’intermédia­ire, une pour le secondaire et une équipe vouée à la technologi­e. Ainsi, on s’est assuré que chaque enseignant avait une personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide. »

Depuis le début de l’école à la maison, le service de la programmat­ion prend aussi le temps d’offrir aux enseignant­s, selon le niveau enseigné, des temps de rencontres virtuelles. « On offre des sessions d’échange et d’informatio­n pour chaque niveau scolaire. Par exemple, on discute avec les enseignant­s de maternelle des nouveautés, de solutions à leurs défis. On a un rôle d’appui, de présence. »

Trouver l’essentiel

En tant que directeur de la Programmat­ion, « mon rôle est de m’assurer que la programmat­ion continue malgré la distance. Nous priorisons la littératie et la numératie, mais il faut continuer les apprentiss­ages ciblés dans notre plan stratégiqu­e : constructi­on identitair­e, santé… Le bienêtre des élèves prend un tout autre sens, et cette préoccupat­ion est toujours présente dans nos discussion­s et nos actions. C’est un tout dont je dois toujours m’assurer du bon déroulemen­t, déploiemen­t et succès ».

Le rôle d’appui de l’équipe de la programmat­ion s’étend aussi vers les directions d’écoles, qui ont eu la responsabi­lité de déterminer les projets prioritair­es de leur école. C’est dans la mise en place de ces projets pédagogiqu­es que les coordonnat­eurs, enseignant­s leaders pédagogiqu­es et agents culturels intervienn­ent. Rémi Lemoine explique : « Des rencontres sont prévues régulièrem­ent avec les directions d’écoles. On y discute de leurs projets d’école, comment les poursuivre malgré la distance, comment les adapter ou comment en intégrer de nouveaux.

« On travaille aussi de très près avec le Bureau de l’éducation française. Nous avons entamé une grande réflexion sur l’apprentiss­age des élèves et la façon d’aborder la situation lors de la reprise des cours en présentiel, on réfléchit aussi aux prochaines étapes, à savoir comment s’y prendre pour évaluer les lacunes et les acquis des élèves lors de leur retour en classe. »

Quoi qu’il arrive, Rémi Lemoine a confiance : « Nos coordonnat­eurs sont très rigoureux. Toujours à l’écoute, prêts à aider leurs pairs, peu importe le temps requis pour y arriver. Ce sont tous des passionnés de pédagogie, et tous ont le souci du bien-être des enseignant­s. Chaque membre de notre équipe a fait un travail remarquabl­e depuis le tout début de la réorganisa­tion du monde de l’éducation. Tous ont mis la main à la pâte. Sans hésiter, ils ont recréé la salle de classe, ont appris à maitriser les outils nécessaire­s pour informer et ont collaboré avec les équipes scolaires. Ils ont mis leurs expertises au profit des enseignant­s pour qu’à leur tour ils assurent, non seulement l’apprentiss­age des élèves, mais aussi leur réussite et leur bien-être. »

Au final, « c’est l’ensemble du personnel du bureau divisionna­ire qui a travaillé et travaille toujours très fort pour s’assurer que le personnel scolaire et les élèves soient bien et qu’ils soient fiers de leur accompliss­ement en cette fin d’année scolaire très particuliè­re ».

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Rémi Lemoine

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