Au depart de la mise en surplus
Au moment de la mise en surplus de l’ancien hôtel de ville et de l’ancienne caserne de pompiers, Daniel Vandal était conseiller municipal de Saint-Boniface. Et à ce titre, il siégeait au Comité communautaire Riel.
Le processus qui a conduit, le conseil municipal, le 24 octobre, a déclaré tout le carré civique surplus à la Ville de Winnipeg avait démarré trois mois plus tôt au Comité communautaire Riel.
Le 17 juillet 2007, le Comité communautaire Riel formule une recommandation : « Que le directeur général de l’administration fasse rapport au Comité permanent des biens et du développement sur la faisabilité de déclarer l’ancienne station de police (227 boulevard Provencher) excédentaire, afin de rendre le campus propice à améliorer le potentiel touristique, résidentiel et culturel du boulevard Provencher. » (1)
Le 2 octobre 2007, lors du Comité permanent des biens et du développement, les conseillers reçoivent la proposition du Comité communautaire Riel, du 17 juillet 2007, à titre d’information.
Le 17 octobre 2007 (2), le Comité exécutif de la Ville vote en faveur d’une recommandation du Comité permanent des biens et du développement pour que le campus en entier (219, 227, 233 boulevard Provencher et 212 rue Dumoulin) soit déclaré excédentaire aux besoins de la Ville de Winnipeg.
Le Comité permanent des biens et du développement n’était pas d’accord avec le directeur général de l’administration et a soumis la recommandation au Comité exécutif pour trancher si le campus devait être déclaré excédentaire.
Cependant, le procès-verbal de la réunion, du Comité permanent des biens et du développement du 2 octobre 2007 (3), ne mentionne nulle part cette recommandation.
Enfin, le 24 octobre 2007, lors d’une réunion du conseil municipal, la Ville de Winnipeg a déclaré tout le carré civique surplus à la Ville. (4)
Réaction de Dan Vandal
Sollicité par La Liberté sur tout le déroulement du processus, le ministre des Affaires du Nord, Daniel Vandal a fait la déclaration suivante le 19 février 2021.
« Comme cette période date de près de 14 ans, ma mémoire fait défaut un peu. Je me souviens de discussions avec des représentants communautaires à l’époque, qui avaient de nombreux projets en développement pour le carré civique de l’ancien hôtel de Ville de Saint-boniface.
« L’hôtel de ville était déjà protégé en tant que site patrimonial. Je n’ai jamais accepté que l’hôtel de ville soit mis en vente.
« Il y a eu un ou deux appels d’offres pour la caserne par le passé, mais jamais pour l’hôtel de ville. J’ai toujours cru à l’importance de le vendre à la communauté ou de négocier une entente quelconque.
« Comme tous à Saint-Boniface, je suis préoccupé par ce qui s’est passé. J’ai eu quelques discussions avec des représentants afin de mieux comprendre les prochaines étapes prévues pour remédier à cette situation.
« Je souhaite vivement que les élus municipaux, ainsi que l’administration, se renseignent davantage sur l’histoire de Saint-Boniface et l’importance de la communauté francophone. La communauté de Saint-boniface est ancrée à la francophonie et la francophonie est ancrée à Saint-Boniface. Il faut en tenir compte. »
(1) Procès verbal du 17 juillet 2007 : http://clkapps.winnipeg.ca/DMIS/Viewdoc.asp?docid=7449§ionid=&initurl=
(2) Procès verbal du 17 octobre 2007 : http://clkapps.winnipeg.ca/DMIS/Viewdoc.asp?docid=7648§ionid=&initurl=
(3) Procès verbal du 2 octobre 2007 : http://clkapps.winnipeg.ca/DMIS/Viewdoc.asp?docid=7596§ionid=&initurl=
(4) Procès verbal du 24 octobre 2007 : http://clkapps.winnipeg.ca/DMIS/Viewdoc.asp?docid=7682§ionid=&initurl=