Extraits de réactions aux propositions
Partout au pays, les organismes francophones ont salué les intentions du gouvernement fédéral, contenues dans le document Français et anglais : vers une égalité réelle des langues officielles au Canada. Voici quelques réactions.
Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC)
Lynn Brouillette, sa présidente- directrice générale : « J’encourage les parlementaires et les autres acteurs qui veillent à la progression vers l’égalité réelle des langues officielles à agir promptement en vue de moderniser la Loi sur les langues officielles et de mettre en oeuvre les mesures administratives proposées dans le document de réforme. »
Fédération culturelle canadienne-française
Marie-christine Morin, sa directrice générale : « C’est une éclatante victoire pour nous qui avons participé et contribué de manière active à l’ensemble du processus ayant mené à cette réforme. […] Nous avons maintenant la grande satisfaction d’avoir été entendus.
« La culture est indissociable de la langue, il faut miser sur l’accès aux contenus culturels partout au pays en plus de participer de plain-pied à sa création et à sa diffusion. Cette réforme nous donne raison et nous fournit des moyens concrets pour cheminer sur le plan d’un développement culturel durable. »
Fédération de la jeunesse canadienne
Sue Duguay, sa présidente : « Nous tenons à remercier la ministre Joly et son équipe d’avoir été à l’écoute des besoins des communautés et d’avoir saisi l’urgence d’agir pour protéger et renforcer la langue française, d’un bout à l’autre du pays. »
Fédération nationale des conseils scolaires
Louis Arseneault, son président : « Grâce aux excellentes mesures proposées dans le document de réforme sur les langues officielles, la FNCSF devrait être mieux outillée pour poursuivre son travail afin de défendre les droits scolaires en français langue première en contexte minoritaire.
« Ceci inclut la reconnaissance de l’équivalence réelle en éducation, une majoration des sommes versées par le gouvernement fédéral pour appuyer l’éducation en français langue première pour refléter le coût de la vie et la croissance des effectifs scolaires, et l’aliénation des biens immobiliers du fédéral. »
Commissariat aux
Raymond Théberge, le Commissaire aux langues officielles : « Je suis heureux de constater que le principe de l’égalité réelle du français et de l’anglais est l’élément central qui guide le gouvernement dans sa refonte de la Loi sur les langues officielles. Les mesures proposées par le gouvernement visent à en faire une loi qui défend réellement les droits linguistiques de la population canadienne. […] La stratégie du gouvernement rejoint plusieurs des recommandations que j’avais émises en 2019. »